Il sera retenu dans les annales de l’histoire que l’année 2020 a été un passage à vide pour une grande partie de l’humanité. La pandémie du coronavirus, qui s’est déclarée en Chine dans la ville de Wuhan au quatrième trimestre 2019, a permis à l’Homme de se rendre compte de sa vulnérabilité. Le monde n’a jamais connu une telle crise qui a contraint de nombreux États à voter des lois restrictives en matière de libertés afin de se prémunir de la Covid-19. Des décrets d’institution d’état d’urgence sanitaire et des couvre-feux ont été l’unique réponse des autorités pour infléchir la courbe de la propagation du virus.
« La corruption et les corrupteurs sont les pestes du genre humain », écrivait Fénelon dans Dialogues des morts (1712). Cette réflexion semble indubitablement coller la réalité du Gabon. Ces dix dernières années pourtant, les pouvoirs publics ont multiplié les initiatives en vue de lutter contre la corruption.
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA et son gouvernement ont entretenu la presse le 16 octobre dernier. De cette conférence de presse, il était annoncé un assouplissement, mieux, un allègement des mesures liées au couvre-feu et à la stratégie de riposte contre la Covid-19. Un moment plutôt très attendu, notamment à la suite de la communication plus tôt via les réseaux sociaux du président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, qui y déclarait que : « Parce que vous avez largement respecté les gestes barrières et les mesures d’hygiène, l’épidémie de Covid-19 est aujourd’hui contenue au Gabon. » Dès lors, pour de nombreux gabonais, notamment ceux exerçant dans le secteur du divertissement et de la restauration, l’espoir d’une réouverture est né. Seulement, cette lueur fut de courte durée.
Il y a encore quelques années, le gouvernement gabonais plaçait le numérique au coeur d’une politique de cyber-résilience avec la création en son temps du ministère de l’Économie numérique. On y entrevoyait l’idée d’une parfaite maîtrise des atouts que représente le développement du numérique. Il y a eu un véritable engagement de l’État pour doter le pays d’une infrastructure numérique conséquente, au-delà de la fracture qui peut exister entre les grandes villes et le reste du pays. L’avènement du coronavirus semble être une nouvelle opportunité pour faire du numérique un secteur majeur de la relance de l’économie.
Élaboré par l’anglais Rob Hopkins, le concept de transition écologique met un point d’honneur à valoriser la résilience des populations à travers l’expérimentation et le changement de comportement pour un équilibre dynamique de l’écosystème. Il a longtemps été mis en exergue dans l’agriculture avec la permaculture dans le but de promouvoir le respect de la biodiversité de chaque système. Ces dernières années, la transition écologique s’est imposée comme une pensée politique majeure en occident, notamment en France où depuis 2020, le gouvernement a érigé la Transition écologique en ministère.
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