LE CIMFEP, Enseignants et élèves nous parlent
Raphael PENDANGOYE, CHEF DU DÉPARTEMENT GÉNIE MÉCANIQUE
ENOROMI MAGAZINE
Combien d’élèves sont inscrits dans votre Département ?
Combien d’élèves sont inscrits dans votre Département ?
Nous avons un effectif de 80 élèves pour le moment, mais nous pouvons en accueillir bien plus compte tenu de la capacité du Centre.
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Comment se passent les journées de formation au sein du Département ?
Comment se passent les journées de formation au sein du Département ?
Ici, les journées commencent par des enseignements théoriques, et en après-midi nous passons à la pratique. En début d’année de formation, nous avons souhaité axer notre programme de travail sur les enseignements théoriques, parce que, avant de manipuler les engins auxquels les élèves seront confrontés, il faut qu’ils aient des substrats, des capacités théoriques. C’est ce qui s’est fait durant les deux premières périodes.
À ce jour [avril 2022], nous avons presque passé la 3e période et nous tendons vers la 4e période, et les élèves sont déjà aptes à manipuler les machines.
À ce jour [avril 2022], nous avons presque passé la 3e période et nous tendons vers la 4e période, et les élèves sont déjà aptes à manipuler les machines.
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Qu’est-ce qu’on fait concrètement au Département Génie mécanique ?
Qu’est-ce qu’on fait concrètement au Département Génie mécanique ?
Le challenge de notre Département, qui n’est qu’un des quatre que compte le Centre, c’est la fabrication. Ici, nous formons nos élèves dans la conception dans un premier temps, puis dans la fabrication des pièces mécaniques pour divers usages et divers engins tels que les Caterpillar et d’autres véhicules roulants. Non seulement nous faisons dans l’automobile, mais aussi dans l’industrie en général. Certaines programmations de formation sont axées, par exemple, sur la fabrication des plaques pour la production de briques industrielles. Notre objectif est de donner à nos apprenants un tout structurel, parce qu’en entreprise, ils seront confrontés aux mêmes demandes. Ils doivent donc sortir d’ici en étant aptes à donner ce qui leur est demandé par leurs employeurs. Mieux, ils partent du CIMFEP avec une double fonction : celle fabricants et celle de maintenanciers.
Clotaire MINKO MI NZE 25 ANS, INSCRIT AU DÉPARTEMENT GÉNIE MÉCANIQUE
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Comment se passe une journée dans la vie d’un stagiaire du CIMFEP ?
Comment se passe une journée dans la vie d’un stagiaire du CIMFEP ?
Pour ma part, lorsque je me réveille le matin, je prie, je prends ma douche, je m’habille et par la suite je me rends en salle de classe pour les jours réservés aux enseignements théoriques, du lundi au mercredi. Pour les jours réservés aux enseignements pratiques qui vont de jeudi à samedi, je me rends directement à l’atelier, soit de tournage ou de fraisage, parce que nous travaillons en deux groupes par semaine.
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Quelle différence entre «tournage» et «fraisage» ?
Quelle différence entre «tournage» et «fraisage» ?
Au niveau du tournage, nous réalisons les pièces cylindriques. Pour ce qui est du fraisage, il s’agit de la réalisation des pièces prismatiques.
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Comment se passe une fin de journée de formation au CIMFEP ?
Comment se passe une fin de journée de formation au CIMFEP ?
Ici, les enseignements finissent à 16 heures. Mais si j’ai un travail personnel à achever, j’ai le droit de rester en atelier jusqu’à la fermeture à 18 heures précises.
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À quoi ressemblent les week-ends au Centre ?
À quoi ressemblent les week-ends au Centre ?
Mes week-ends, comme beaucoup de collègues, je les passe en partie aux ateliers où je m’adonne à la fabrication de quelques pièces personnelles. Ce qui me permet en même temps de m’exercer. Mais aux alentours de 16 heures, je rejoins mes collègues sur les aires de jeux mises à la disposition des stagiaires.
Nadia KOHO 27 ANS, STAGIAIRE EN GÉNIE MÉCANIQUE
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Quel a été votre parcours avant votre admission au concours d’entrée au CIMFEP ?
Quel a été votre parcours avant votre admission au concours d’entrée au CIMFEP ?
Mon arrivée au CIMFEP a vraiment été une aubaine pour moi. En classe de Terminale, j’ai dû passer le baccalauréat deux fois sans l’obtenir. J’ai donc par la suite décidé de m’inscrire dans un centre de formation professionnelle privée de Libreville où je suivais des enseignements dans le domaine de la santé pour être infirmière assistante. Au terme de cette formation, j’ai fait quelques bricoles dans des cliniques de la capitale. Mais l’expérience ne s’est pas révélée concluante, d’autant plus que j’ai passé deux années sans emploi malgré mon diplôme. Mais lorsque l’opportunité du concours d’entrée au CIMFEP s’est présentée, je n’ai pas hésité un seul instant et j’ai postulé. Grâce à Dieu, je l’ai eue.
Et au sortir de ce Centre, je suis certaine d’avoir un emploi stable et pérenne. La formation que je subis actuellement en Génie mécanique est liée à la fabrication des pièces de divers engins et machines. Je me dis d’ailleurs que cette fois, j’aurai le choix de travailler où il me plaira. Or, dans la filière que je faisais avant, sans Bac, le choix était considérablement réduit, voire inexistant. De plus, grâce aux partenariats passés entre le CIMFEP et certaines entreprises dans la Zone économique spéciale de Nkok ou à l’extérieur, mes chances de réussite sont beaucoup plus grandes désormais.
Et au sortir de ce Centre, je suis certaine d’avoir un emploi stable et pérenne. La formation que je subis actuellement en Génie mécanique est liée à la fabrication des pièces de divers engins et machines. Je me dis d’ailleurs que cette fois, j’aurai le choix de travailler où il me plaira. Or, dans la filière que je faisais avant, sans Bac, le choix était considérablement réduit, voire inexistant. De plus, grâce aux partenariats passés entre le CIMFEP et certaines entreprises dans la Zone économique spéciale de Nkok ou à l’extérieur, mes chances de réussite sont beaucoup plus grandes désormais.
Christian BOUA