Depuis l’adoption, en 1992, au sommet de la Terre de Rio de Janeiro (Brésil) d’une convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, on le sait : il faut limiter la hausse de la température climatique. Depuis, les COP se succèdent, et la stratégie, elle aussi bien connue de tous, reste la même : parvenir à une baisse des émissions humaines des gaz à effet de serre. 31 ans après, les pays industrialisés, particulièrement pointés du doigt pour leurs activités destructrices de la couche d’ozone, continuent de faire la sourde oreille, à défaut de renouveler chaque année des promesses jusque-là non tenues.
Dans notre éditorial du mois dernier, je parlais des « perspectives encourageantes » quant aux prévisions de la croissance du PIB de notre pays cette année. Cet optimisme peut également se lire pour ce mois de février, avec les dernières annonces en matière d’investissements étrangers au Gabon. À l’heure où le pays est sur un engagement tous azimuts pour trouver les ressorts capables de soutenir la croissance économique et surtout appuyer le développement des secteurs prioritaires du Plan d’accélération de la transformation (PAT), quelques activités permettent de croire à la relance. C’est le cas des secteurs extractif, agricole et industriel.
À l’orée de la nouvelle année, je suis très heureux de me joindre à toute l’équipe de la rédaction pour remercier nos lecteurs et nos annonceurs de leur fidélité et de la confiance qu’ils ne cessent de nous témoigner chaque année. En ce premier numéro de l’année 2023, je vous prie de lire ici l’expression de notre profonde gratitude et par la même occasion, nous vous formulons nos meilleurs vœux de santé, de prospérité, de succès et de réussite dans toutes vos entreprises.
Deux ans après son lancement officiel, le 1er janvier 2021, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) n’en finit pas de susciter de vifs espoirs pour les promesses de richesse qu’elle renferme. La création d’un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs ne peut que faire envie, et le PIB estimé à 2,6 trillions de dollars encore plus. Cette organisation est sans conteste une aubaine pour le Gabon, particulièrement pour l’essor de son industrie. Il est nécessaire, voire vital, que les acteurs nationaux de ce secteur en quête de stratégies viables pour une meilleure visibilité sur le continent saisissent cette opportunité. Il faut nécessairement qu’on y soit !
Ce mois de novembre aura marqué le continent africain avec l’organisation à Charm el-Cheikh, en Égypte de la COP27, la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques. Une rencontre déterminante alors que les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir. Considérée comme la COP des pays en développement, notamment celles des pays africains, tant les attentes sont nombreuses pour assumer l’adaptation et la transition écologique.
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