Magazine N°042 : CHANGEMENTS CLIMATIQUES. LA SOLIDARITÉ ENTRE PAYS, C’EST INDISPENSABLE !
Ce mois de novembre aura marqué le continent africain avec l’organisation à Charm el-Cheikh, en Égypte de la COP27, la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques. Une rencontre déterminante alors que les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir. Considérée comme la COP des pays en développement, notamment celles des pays africains, tant les attentes sont nombreuses pour assumer l’adaptation et la transition écologique.
Ces dix dernières années, le Gabon s’est véritablement imposé sur la scène internationale comme un champion majeur dans la protection de l’environnement. Le pays a organisé au cours de cette année de nombreuses rencontres sur le sujet, dont la plus marquante est La semaine africaine du climat (ACW), tenue au mois d’août à Libreville. Plus de 2 500 délégués de 42 pays y ont pris part, avec pour leitmotiv : collaborer, discuter des risques et travailler ensemble à la réalisation d’opportunités pour faire progresser les objectifs climatiques mondiaux. Ce rendez-vous de la capitale gabonaise préparait les ambitions de l’Afrique pour la COP27.
Pour l’Afrique, les enjeux sont de deux ordres. Le premier est financier. Il implique pour les Nations-Unies d’admettre la mise en place d’un fonds d’aide pour les pertes et dommages liés aux changements climatiques. Les pays pauvres et vulnérables réclament une compensation en réparation des effets (sècheresse, montée des eaux, inondations à grande échelle) du réchauffement climatique. Il faut également y voir l’aveu des pays en développement de leur retard en matière d’adaptation. D’où leur exigence d’une aide financière aux pays industriels fixée à 100 milliards de dollars. Le but étant de financer les projets résilients.
Le deuxième enjeu, pour sa part, invite à des efforts pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre, notamment de la part des pays industrialisés et riches, présentés comme les plus grands pollueurs de la planète.
« À Glasgow, nous avons constaté le gap considérable entre nos actions et nos engagements, et c’est ici que nous devons rectifier cela. Sur la question cruciale du financement de l’action climatique, 13 ans après Copenhague, il est désormais temps de voir respecter la promesse de soutien des politiques climatiques des pays en développement, à hauteur de 100 milliards de dollars par an », a déclaré le 7 novembre à la tribune de la COP27 Ali BONGO ONDIMBA, pour rappeler aux pays riches leurs engagements à accompagner les pays vulnérables dans leurs politiques liées à la transition écologique. « Ce financement doit être transparent, effectif et surtout opérationnel », a ajouté le président gabonais. Il faut noter que depuis la COP15, il manque 20 milliards à ce fonds.
La réalité pour des pays comme le Gabon est de pouvoir être en mesure de trouver le juste équilibre entre les besoins de développement et la protection de l’environnement. L’obtention de la certification au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) en octobre amène à rappeler que le pays a « absorbé près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone de l’atmosphère » entre 2010 et 2018, et « s’est engagé à rester neutre en carbone au-delà de 2050». Un effort considérable dont une contrepartie financière pour accompagner la réalisation de ses objectifs de développement et d’adaptation est nécessaire.
Pour l’Afrique, les enjeux sont de deux ordres. Le premier est financier. Il implique pour les Nations-Unies d’admettre la mise en place d’un fonds d’aide pour les pertes et dommages liés aux changements climatiques. Les pays pauvres et vulnérables réclament une compensation en réparation des effets (sècheresse, montée des eaux, inondations à grande échelle) du réchauffement climatique. Il faut également y voir l’aveu des pays en développement de leur retard en matière d’adaptation. D’où leur exigence d’une aide financière aux pays industriels fixée à 100 milliards de dollars. Le but étant de financer les projets résilients.
Le deuxième enjeu, pour sa part, invite à des efforts pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre, notamment de la part des pays industrialisés et riches, présentés comme les plus grands pollueurs de la planète.
« À Glasgow, nous avons constaté le gap considérable entre nos actions et nos engagements, et c’est ici que nous devons rectifier cela. Sur la question cruciale du financement de l’action climatique, 13 ans après Copenhague, il est désormais temps de voir respecter la promesse de soutien des politiques climatiques des pays en développement, à hauteur de 100 milliards de dollars par an », a déclaré le 7 novembre à la tribune de la COP27 Ali BONGO ONDIMBA, pour rappeler aux pays riches leurs engagements à accompagner les pays vulnérables dans leurs politiques liées à la transition écologique. « Ce financement doit être transparent, effectif et surtout opérationnel », a ajouté le président gabonais. Il faut noter que depuis la COP15, il manque 20 milliards à ce fonds.
La réalité pour des pays comme le Gabon est de pouvoir être en mesure de trouver le juste équilibre entre les besoins de développement et la protection de l’environnement. L’obtention de la certification au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc) en octobre amène à rappeler que le pays a « absorbé près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone de l’atmosphère » entre 2010 et 2018, et « s’est engagé à rester neutre en carbone au-delà de 2050». Un effort considérable dont une contrepartie financière pour accompagner la réalisation de ses objectifs de développement et d’adaptation est nécessaire.