Magazine N°021 : BYE BYE 2020, NOUS NE TE REGRETTERONS PAS !
Il sera retenu dans les annales de l’histoire que l’année 2020 a été un passage à vide pour une grande partie de l’humanité. La pandémie du coronavirus, qui s’est déclarée en Chine dans la ville de Wuhan au quatrième trimestre 2019, a permis à l’Homme de se rendre compte de sa vulnérabilité. Le monde n’a jamais connu une telle crise qui a contraint de nombreux États à voter des lois restrictives en matière de libertés afin de se prémunir de la Covid-19. Des décrets d’institution d’état d’urgence sanitaire et des couvre-feux ont été l’unique réponse des autorités pour infléchir la courbe de la propagation du virus.
Enfermée durant des semaines pour certains et des mois pour d’autres, la terre aura eu son moment de répit par rapport à l’emprise humaine. Quoique selon une communication de l’Organisation des Nations unies faite le 9 décembre 2020, la pandémie n’a en rien influencé durablement le réchauffement climatique. Le risque d’une augmentation de trois degrés supplémentaires d’ici à la fin du XXI siècle reste d’actualité.
Il faut néanmoins reconnaître que presque tous les secteurs ont été à l’arrêt au plus fort de la pandémie entre avril et juillet 2020. Ce qui était pensé comme irréalisable s’est produit : le transport aérien, la circulation routière et des pans entiers du fret ont connu un arrêt pendant une longue période, mais aussi les écoles, les bars et les restaurants. Un black-out total sur l’industrie du divertissement et du spectacle a été décrété. Des mesures spéciales ont été prises visant la pratique du sport et l’organisation des évènements sportifs.
La pandémie a contraint les États à la fermeture de leurs frontières, tout comme elle a accentué la pauvreté dans le monde. Selon le rapport bisannuel sur la pauvreté et la prospérité partagée de la Banque mondiale publié le 7 octobre dernier, « la pandémie risque d’entraîner entre 88 et 115 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté cette année et jusqu’à 150 millions d’ici à 2021, en fonction de la gravité de la récession économique ».
Aussi, la course au vaccin que se livrent actuellement les pays dits développés, démontre à suffisance que face au danger mondial, ils sont dans l’incapacité de proposer une réponse sécuritaire globale. Or, les pays en voie de développement subissent les conséquences du ralentissement économique dû à la crise sanitaire. De ce fait, il leur sera difficile de se procurer un des éventuels vaccins sans avoir recours à l’endettement, dont les encours pour certains pays dépassent déjà 70% du PIB. D’ailleurs à ce jour, aucun des vaccins annoncés ne présente des aspects logistiques favorables notamment pour l’Afrique.
L’année 2020 est également celle de la grande tristesse. Si, comparer aux cas de décès liés aux maladies tropicales, au VIH, le chiffre global de 1.695.606 morts suite au Sars-Cov-2 semble moindre, il y a que la charge émotionnelle et psychologique est très importante. De nombreuses personnes devront vivre avec les séquelles et des traumatismes.
Dans l’espoir que 2021 nous apporte tout le bonheur du monde et un retour à la vie, meilleurs voeux !
Il faut néanmoins reconnaître que presque tous les secteurs ont été à l’arrêt au plus fort de la pandémie entre avril et juillet 2020. Ce qui était pensé comme irréalisable s’est produit : le transport aérien, la circulation routière et des pans entiers du fret ont connu un arrêt pendant une longue période, mais aussi les écoles, les bars et les restaurants. Un black-out total sur l’industrie du divertissement et du spectacle a été décrété. Des mesures spéciales ont été prises visant la pratique du sport et l’organisation des évènements sportifs.
La pandémie a contraint les États à la fermeture de leurs frontières, tout comme elle a accentué la pauvreté dans le monde. Selon le rapport bisannuel sur la pauvreté et la prospérité partagée de la Banque mondiale publié le 7 octobre dernier, « la pandémie risque d’entraîner entre 88 et 115 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté cette année et jusqu’à 150 millions d’ici à 2021, en fonction de la gravité de la récession économique ».
Aussi, la course au vaccin que se livrent actuellement les pays dits développés, démontre à suffisance que face au danger mondial, ils sont dans l’incapacité de proposer une réponse sécuritaire globale. Or, les pays en voie de développement subissent les conséquences du ralentissement économique dû à la crise sanitaire. De ce fait, il leur sera difficile de se procurer un des éventuels vaccins sans avoir recours à l’endettement, dont les encours pour certains pays dépassent déjà 70% du PIB. D’ailleurs à ce jour, aucun des vaccins annoncés ne présente des aspects logistiques favorables notamment pour l’Afrique.
L’année 2020 est également celle de la grande tristesse. Si, comparer aux cas de décès liés aux maladies tropicales, au VIH, le chiffre global de 1.695.606 morts suite au Sars-Cov-2 semble moindre, il y a que la charge émotionnelle et psychologique est très importante. De nombreuses personnes devront vivre avec les séquelles et des traumatismes.
Dans l’espoir que 2021 nous apporte tout le bonheur du monde et un retour à la vie, meilleurs voeux !
Séif Mostley, Rédacteur en chef