Magazine N°026 : CYBERCRIMINALITÉ, LE DANGER PERMANENT.
Le numérique, ces dernières années, a fait un pas de géant sur le continent et au Gabon en particulier. Aussi bien dans le secteur privé que dans le public, la digitalisation est un enjeu majeur. Les gains liés à la numérisation des services sont connus. L’avènement de la pandémie du coronavirus a un peu plus accéléré le mouvement. Cependant, il apparaît que la cybersécurité demeure très faiblement considérée dans ce processus.
À l’échelle nationale, le développement d’Internet ne s’est pas accompagné de la mise à disposition d’une infrastructure de protection contre le piratage. On relève également un manque de compétences et une faible sensibilisation des entreprises et des populations. Cet état des choses rend notre pays particulièrement vulnérable aux cyberattaques. Il serait dangereux de poursuivre la marche vers la digitalisation sans pouvoir investir dans la protection. Entre 2017 et 2020, le secteur bancaire et l’administration publique ont fait les frais des pirates. Avec l’avènement du télétravail, il y a le risque d’un « chaos numérique » qui est à nos portes.
Déjà au mois d’août 2020, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) avait annoncé avoir déjoué 509.068 tentatives de piratages informatiques sur le système d’informations de l’administration publique. Un chiffre qui ne concernait que le premier semestre de cette année. D’un calcul simple, il s’agit d’un peu plus de 5374 tentatives gérées par jour. Seulement, ce n’est qu’à la suite des attaques en 2018 contre les sites officiels de l’État gabonais pour que la cybersécurité commence à être prise en compte. Les entreprises de télécommunication et les banques aussi se sont dotées des outils de défense contre les cyberattaques.
Si du côté du premier Cyber Africa Forum, tenu le 7 juin dernier à Abidjan, on relève qu’il y a une prise de conscience importante sur l’ensemble du continent, il est nécessaire, sur le plan domestique, de renforcer l’arsenal juridique pour contrôler le cyberespace et punir rigoureusement la criminalité.
Il s’agit là également d’un secteur très porteur pour les développeurs et un marché dont l’évolution est croissante. Investir dans ce domaine présente de nombreuses assurances de croissance à court terme. Il existe tout un écosystème favorable à la cybersécurité dans notre pays. Le secteur privé balbutie encore et la migration vers le numérique n’étant pas encore totalement effective sur l’ensemble du territoire, il existe un potentiel non négligeable.
Déjà au mois d’août 2020, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) avait annoncé avoir déjoué 509.068 tentatives de piratages informatiques sur le système d’informations de l’administration publique. Un chiffre qui ne concernait que le premier semestre de cette année. D’un calcul simple, il s’agit d’un peu plus de 5374 tentatives gérées par jour. Seulement, ce n’est qu’à la suite des attaques en 2018 contre les sites officiels de l’État gabonais pour que la cybersécurité commence à être prise en compte. Les entreprises de télécommunication et les banques aussi se sont dotées des outils de défense contre les cyberattaques.
Si du côté du premier Cyber Africa Forum, tenu le 7 juin dernier à Abidjan, on relève qu’il y a une prise de conscience importante sur l’ensemble du continent, il est nécessaire, sur le plan domestique, de renforcer l’arsenal juridique pour contrôler le cyberespace et punir rigoureusement la criminalité.
Il s’agit là également d’un secteur très porteur pour les développeurs et un marché dont l’évolution est croissante. Investir dans ce domaine présente de nombreuses assurances de croissance à court terme. Il existe tout un écosystème favorable à la cybersécurité dans notre pays. Le secteur privé balbutie encore et la migration vers le numérique n’étant pas encore totalement effective sur l’ensemble du territoire, il existe un potentiel non négligeable.
Séif Mostley, Rédacteur en chef
