Magazine N°025 : L’EXPATRIATION, ILS Y PENSENT DE PLUS EN PLUS
Si la crise sanitaire remet en cause les déplacements à l’étranger, de nombreux Gabonais envisagent l’expatriation. S’il est difficile de mettre en avant des statistiques, il est néanmoins possible de lire sur les réseaux sociaux un nombre important de posts mettant en exergue la volonté de certains à quitter le pays en vue d’aller vendre ou faire valoir leur talent hors de nos frontières.
Cette mouvance est d’autant plus observable chez les porteurs de projets et responsables de PME très fortement impactés par la crise. Pendant que la politique était axée ces dix dernières années sur la promotion de l’entrepreneuriat, tous azimuts, la crise actuelle a mis un coup d’arrêt à cet élan. Le ralentissement de l’activité et les confinements ne laissent aucune véritable manœuvre aux jeunes entreprises pour se maintenir. Une situation qui depuis plus d’une année fragilise l’ensemble du tissu économique et entrepreneurial gabonais.
Face à la crise et au regard des mesures de restriction, les entrepreneurs éprouvent toutes les difficultés du monde à rester à flot pour assumer leurs charges et à maintenir les emplois. Le secteur du divertissement (culture, arts, établissements de nuit, sports, etc.) est, par exemple, pour une grande majorité d’entreprises, en situation de faillite. C’est ainsi que pour les plus optimistes, le chemin de l’émigration semble la meilleure réponse. Il serait le gage d’une meilleure valorisation de leurs compétences. Car, « à tort ou à raison, chacun doit chercher son épanouissement, le respect, l’accomplissement où cela est possible avant tout ».
Pays d’immigration, le Gabon pourrait devenir sous peu un pays de forte émigration. La crise a accentué le chômage chez les jeunes. Par conséquent, il apparaît nécessaire aujourd’hui pour eux de sortir du pays dans l’espoir d’aller tenter leur chance ailleurs. Les opportunités sont de plus en plus rares pour les demandeurs d’emploi. Les places émergentes de l’Afrique de l’Ouest, Abidjan, Dakar ou Accra attirent les talents gabonais. Les profils sont variés.
L’inquiétude de voir les talents gabonais, de tous les secteurs, s’expatrier doit être une préoccupation majeure des autorités. La conjoncture qui sévit n’est plus supportable. La question du départ est désormais au détour des discussions qu’entretiennent les jeunes. Pour beaucoup, le seuil de « résilience et de résistance à l’asphyxie » est atteint. La tendance est à l’épuisement sinon au découragement. Dès lors, il est plus qu’urgent de redonner espoir à ces milliers de jeunes rêveurs, qui ont investi et se battent au quotidien pour contribuer à l’essor du pays.
Face à la crise et au regard des mesures de restriction, les entrepreneurs éprouvent toutes les difficultés du monde à rester à flot pour assumer leurs charges et à maintenir les emplois. Le secteur du divertissement (culture, arts, établissements de nuit, sports, etc.) est, par exemple, pour une grande majorité d’entreprises, en situation de faillite. C’est ainsi que pour les plus optimistes, le chemin de l’émigration semble la meilleure réponse. Il serait le gage d’une meilleure valorisation de leurs compétences. Car, « à tort ou à raison, chacun doit chercher son épanouissement, le respect, l’accomplissement où cela est possible avant tout ».
Pays d’immigration, le Gabon pourrait devenir sous peu un pays de forte émigration. La crise a accentué le chômage chez les jeunes. Par conséquent, il apparaît nécessaire aujourd’hui pour eux de sortir du pays dans l’espoir d’aller tenter leur chance ailleurs. Les opportunités sont de plus en plus rares pour les demandeurs d’emploi. Les places émergentes de l’Afrique de l’Ouest, Abidjan, Dakar ou Accra attirent les talents gabonais. Les profils sont variés.
L’inquiétude de voir les talents gabonais, de tous les secteurs, s’expatrier doit être une préoccupation majeure des autorités. La conjoncture qui sévit n’est plus supportable. La question du départ est désormais au détour des discussions qu’entretiennent les jeunes. Pour beaucoup, le seuil de « résilience et de résistance à l’asphyxie » est atteint. La tendance est à l’épuisement sinon au découragement. Dès lors, il est plus qu’urgent de redonner espoir à ces milliers de jeunes rêveurs, qui ont investi et se battent au quotidien pour contribuer à l’essor du pays.
Séif Mostley, Rédacteur en chef