Magazine N°024 : LE MADE IN GABON, UN PROCESSUS ÉVOLUTIF
Depuis plus d’une année, les mots « crise » et « coronavirus » ou « Covid-19 » forment un tandem explosif qui cristallise les craintes et les peurs chez les porteurs d’idées, les entrepreneurs voire les chefs d’entreprises. Difficile d’imaginer le stresse qui les traverse à l’idée de penser à une hypothétique reprise surtout quand, au-delà de l’observation des mesures barrières, l’horizon ne laisse aucune place à un calendrier, ne fut-ce qu’à titre indicatif.
La résilience dont fait montre l’écosystème entrepreneurial gabonais conforte l’idée qu’en temps de crise, il est nécessaire de se réinventer pour suivre ou conduire à maturité un projet d’entreprise. Il est clair qu’on ne doit pas occulter la fermeture sinon la faillite de plusieurs PME et la perte de milliers d’emplois du fait de la crise sanitaire.
Seulement, il ne faut pas oublier les belles performances enregistrées dans le commerce en ligne et les services de livraison à domicile. Avec la crise sanitaire, le made in Gabon s’est adapté à la conjoncture. De nombreuses marques de cosmétique et agroalimentaire, sans avoir la prétention de connaître leurs différents chiffres d’affaires, présentent une certaine santé. Aussi, dans l’agroalimentaire, le made in Gabon va-t-il à la conquête des espaces d’exposition dans les supermarchés de la capitale. Tout comme l’initiative de la Société de Transformation agricole et développement rural (SOTRADER), d’ouvrir des marchés GRAINE pour la commercialisation des produits locaux, est à louer.
En 2020, six entreprises industrielles gabonaises ont reçu l’agrément au tarif préférentiel généralisé de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). Une conquête à l’assaut d’un marché de plus de 50 millions de consommateurs. Un éventail de plus de 70 produits libres des droits de douane. Un challenge ambitieux pour le made in Gabon sur un marché concurrentiel. Les six sociétés, dont Chimie Gabon, par exemple, devront capitaliser l’expérience acquise en quatre décennies d’existence. Elles sont dans le sillage du Groupe BGFIBank, meilleure banque de la Zone en 2019.
Comme cela s’est fait 3 ans plus tôt, il serait opportun qu’une autre édition du salon dédié au made in Gabon soit organisée dans la capitale. L’objectif de ce rendez-vous serait, une nouvelle fois, d’apprécier le génie créateur des Gabonais, en dépit de la crise qui sévit actuellement. D’autant plus que, malgré celle-ci, plusieurs entrepreneurs ont su saisir les opportunités cachées pour se lancer ou se redéployer.
Seulement, il ne faut pas oublier les belles performances enregistrées dans le commerce en ligne et les services de livraison à domicile. Avec la crise sanitaire, le made in Gabon s’est adapté à la conjoncture. De nombreuses marques de cosmétique et agroalimentaire, sans avoir la prétention de connaître leurs différents chiffres d’affaires, présentent une certaine santé. Aussi, dans l’agroalimentaire, le made in Gabon va-t-il à la conquête des espaces d’exposition dans les supermarchés de la capitale. Tout comme l’initiative de la Société de Transformation agricole et développement rural (SOTRADER), d’ouvrir des marchés GRAINE pour la commercialisation des produits locaux, est à louer.
En 2020, six entreprises industrielles gabonaises ont reçu l’agrément au tarif préférentiel généralisé de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). Une conquête à l’assaut d’un marché de plus de 50 millions de consommateurs. Un éventail de plus de 70 produits libres des droits de douane. Un challenge ambitieux pour le made in Gabon sur un marché concurrentiel. Les six sociétés, dont Chimie Gabon, par exemple, devront capitaliser l’expérience acquise en quatre décennies d’existence. Elles sont dans le sillage du Groupe BGFIBank, meilleure banque de la Zone en 2019.
Comme cela s’est fait 3 ans plus tôt, il serait opportun qu’une autre édition du salon dédié au made in Gabon soit organisée dans la capitale. L’objectif de ce rendez-vous serait, une nouvelle fois, d’apprécier le génie créateur des Gabonais, en dépit de la crise qui sévit actuellement. D’autant plus que, malgré celle-ci, plusieurs entrepreneurs ont su saisir les opportunités cachées pour se lancer ou se redéployer.
Séif Mostley, Rédacteur en chef
