Magazine N°010 : 2019 On peut y croire!
Dans le rapport Doing Business 2019, publié le 2 novembre 2018, intitulé «Formation pour mieux reformer », en matière de renforcement du cadre législatif pour l’environnement des affaires, le Gabon fait partie, d’après le Groupe de la Banque Mondiale, des « grands pays réformateurs » en Afrique. Cette propension à rechercher l’amélioration du climat des affaires a un effet bénéfique pour les petites et moyennes entreprises ainsi que pour les entrepreneurs. D’autant plus qu’elle favorise la création d’emplois et l’investissement privé.
Dans le rapport Doing Business 2019, publié le 2 novembre 2018, intitulé «Formation pour mieux reformer », en matière de renforcement du cadre législatif pour l’environnement des affaires, le Gabon fait partie, d’après le Groupe de la Banque Mondiale, des « grands pays réformateurs » en Afrique. Cette propension à rechercher l’amélioration du climat des affaires a un effet bénéfique pour les petites et moyennes entreprises ainsi que pour les entrepreneurs. D’autant plus qu’elle favorise la création d’emplois et l’investissement privé.
Ainsi, pour 2019, il est à prévoir que le secteur de l’entrepreneuriat, ayant connu des avancées significatives ces dernières années, révèlera de nouveaux champions nationaux. Les entrepreneurs déjà établis devraient quant à eux s’implanter durablement dans le tissu économique national.
De l’industrie en passant par les services à l’économie sociale et les TIC, cette nouvelle année sera celle de l’engagement, de la prise de risque et de l’innovation. Qu’ils soient dans la communication (Harold Leckat, Didier Dafreshman, Hercule Nzé Souala, Luc Ondias), le coaching en développement personnel (Benedith Kessany, Sylvère Boussamba), le sport (Guy Roger Nzamba, Célestine Avomo Ella, Pierre – Emérick Aubameyang), la culture et le domaine associatif (Rose Ogouebandja, Serge Abessolo) et même dans l’agriculture (Hervé Omva),… plusieurs jeunes entrepreneurs feront le Gabon de 2019.
Devant eux, s’annoncent de nouveaux challenges pour leurs différentes entreprises. Ils devront notamment faire face et trouver des solutions au chômage des jeunes, oeuvrer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, créer des activités génératrices de revenus en vue de l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Les prévisions de croissance de l’économie gabonaise sont de l’ordre 3,4% selon le FMI, pour l’année 2019 et la notation souveraine du pays, jadis classée B par l’agence Fitch Ratings, est depuis le 5 octobre 2018 passé de « négative » à « stable ». Par ailleurs, avec un marché attractif et en développement ainsi qu’une faible pression concurrentielle, les investissements devraient être multiples et variés afin de répondre aux attentes liées à la diversification de l’économie.
Séif Mostley, Rédacteur en chef
