Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) plaide pour un monde avec des jeunes adultes climato-responsables

La crise climatique est avant tout une crise des droits de l’enfant. Selon un rapport de l’UNICEF (2021), les changements climatiques constituent la plus grande menace pour les enfants et les jeunes d’aujourd’hui. Sur les 24 pays dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, 17 font partie des 30 pays au monde dans lesquels les enfants souffrent le plus des effets des changements climatiques. Dans ces pays, les enfants et les jeunes font face à un niveau élevé d’exposition et de vulnérabilité face aux aléas, aux chocs et aux stress climatiques et environnementaux, qui se traduisent par des pénuries d’eau, des sécheresses, des incendies, des inondations, des cyclones, des maladies et la pollution de l’air, des sols et de l’eau. Partout, l’effet combiné de cette exposition croissante aux chocs climatiques risque d’engendrer des conflits, la famine, les migrations forcées et d’exacerber les disparités, les inégalités aggravant le niveau de pauvreté des enfants les plus démunis. Pour ne citer qu’un exemple, les inondations peuvent engendrer la fermeture d’école. L’impact des changements climatiques sur la protection alimentaire et la qualité du régime alimentaire peuvent nuire au développement de l’enfant.

Pour faire face à ces chocs et défis qui les menacent, les jeunes n’ont d’autre choix que de se mobiliser autour d’un mot d’ordre unique : « Sauver la planète, sauver l’avenir ». C’est pour cela qu’en tant qu’organisme onusien qui œuvre pour la promotion des droits de l’enfant, l’UNICEF reste préoccupé par les questions climatiques et s’est engagé en tant que partenaire naturel des enfants, des adolescents et de la jeunesse pour accroître leur rôle dans la préservation de notre écosystème.

Cet engagement se traduit de diverses manières. L’UNICEF travaille avec les Gouvernements, le secteur privé, les organisations de la société civile, et les communautés pour augmenter le niveau d’investissements substantiels en faveur de l’adaptation et de la résilience des services sociaux (santé, nutrition, éducation, eau, hygiène et assainissement, protection sociale…) à destination des enfants d’aujourd’hui et de ceux qui naîtront au cours de prochaines années, car, ceux-ci seront confrontés à des risques toujours plus élevés pour leur survie et leur bien-être.

L’investissement pour construire une génération future se joue sur les 1000 premiers jours de l’enfant, qui sont essentielles au reste de sa vie. Il est primordial de financer de manière adéquate et agir systématiquement pour renforcer la résilience des services essentiels dont dépendent les enfants pour leur survie, leur croissance et leur épanouissement. Les services et infrastructures critiques doivent être rendus plus sûrs et fonctionnels face aux aléas climatiques afin que les enfants puissent y accéder sans interruption.

L’UNICEF appelle à veiller à ce que les politiques et les programmes sur le climat et les risques de catastrophe soient axés sur les enfants, particulièrement les plus vulnérables, afin qu’ils ne soient pas privés de leurs droits fondamentaux face aux aléas climatiques.

Enfin, l’UNICEF travaille pour que les jeunes aient des capacités et des compétences, des attitudes pour jouer leur rôle en tant que défenseurs du climat et de la biodiversité. L’implication des jeunes dans la prise de décision est très importante. Les jeunes doivent être inclus dans toutes les négociations ou décisions nationales, régionales et internationales sur le climat. Ils doivent bénéficier des moyens pour ‘être des champions en action climatique grâce à l’éducation au climat et aux compétences vertes.

Pour l’UNICEF, « les gouvernements doivent veiller à ce que les politiques environnementales tiennent compte des besoins des enfants. Les entreprises doivent, quant à elles, faire en sorte que leurs pratiques respectent l’environnement naturel dont ils dépendent. Les services destinés aux enfants doivent intégrer les notions de résilience aux changements climatiques et de durabilité environnementale. Les écoles doivent sensibiliser les élèves à l’écocitoyenneté. Enfin, les enfants et les jeunes doivent être reconnus et écoutés en tant qu’acteurs du changement » Dans ce contexte, on note toute l’importance du « One Forest Youth Forum » qui s’est tenu à Libreville les 27 et 28 février 2023 en prélude au « One Forest Summit » durant lequel l’UNICEF s’est engagé aux côtés d’autres partenaires. Durant son discours devant des centaines de jeunes venus de différents horizons, le Représentant de l’UNICEF au Gabon, Monsieur Noel Marie Zagré, a rappelé qu’il est important que chacun joue un rôle pour bâtir une génération d’adultes climato-responsables avec des compétences en matière de gestion et de préservation de l’environnement et de l’écosystème. L’engagement des jeunes à ce forum est conforme à l’article 14 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfants relatif au droit à la participation à tout ce qui touche à leur avenir. Les jeunes ont su se saisir du « One Forest Summit » pour porter leur voix et plaider en faveur de leur participation dans tous les débats et initiatives qui se font sur la question climatique.
 
Libreville 28 février 2023
Unicef

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