Magazine N°034 : TOUS LES CHEMINS MÈNENT À LA SORTIE DE L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE
En entrant en 2022, l’espoir d’une reprise se lit dans l’ensemble des discours aussi bien des politiques que des populations. Le vœu pieux de chacun est de retrouver une vie normale après deux ans de privation et d’enfermement. La communication par le gouvernement des nouvelles mesures, au-delà de la contestation des arrêtés n°0559 et n°0685 ainsi que le décret n°002/PR/MS du 7 janvier 2022 par le COPIL Citoyen, l’ambition reste d’offrir un assouplissement pour permettre la relance des activités économiques.
Il est évident que le débat sur les coûts retenus pas le gouvernement ne tiennent pas suffisamment compte de la réalité sociale et économique des populations. Une situation qui a pour conséquence la mise en place d’une certaine discrimination qui d’ailleurs est à la base des saisines introduites par la société civile auprès de la Cour Constitutionnelle. À deux reprises, les Conseillers membres de la haute cour ont frappé d’inconstitutionnalité les deux arrêtés. Le décret quant à lui a été jugé conforme à la loi par les juges constitutionnels.
Dès lors, la seule chose qui soit certaine c’est que les activités économiques doivent reprendre. Cette reprise est très attendue par les professionnels des arts de la scène et du spectacle, ceux de l’hôtellerie et la restauration, du divertissement et des activités nocturnes… Pour les populations, il importe un retour à la liberté d’aller et venir du Grand Libreville vers le reste du pays, mais surtout une levée progressive du couvre-feu pour rendre aux agglomérations urbaines leur dynamique d’antan.
La campagne de vaccination lancée par le gouvernement enregistre un engouement certain depuis le mois de novembre 2021. Une tendance qui rassure le gouvernement quant à la possibilité de résilience face à Omicron, le nouveau variant paru en Afrique du Sud et qui occasion une nouvelle panique à travers le monde. De nombreux pays ont d’ailleurs choisi de recourir au confinement durant la période des fêtes de fin d’année à l’exemple de la Hollande ou la Chine avec sa campagne Zéro Covid durant les Jeux olympiques d’hiver. La France n’eut d’autre choix que de renforcer sa stratégie de lutte avec l’exigence d’un passe sanitaire. Il faut dire que la vitesse de propagation d’Omicron a laissé croire à l’éventualité d’une vague assimilable à celle du début de la pandémie dans le monde.
Cependant, le Royaume-Uni a été l’un des premiers pays avec l’Afrique du Sud à observer le caractère moins virulent de ce variant. Ainsi, sa vitesse de propagation est désormais considérée comme un élément susceptible de conduire à l’immunité collective à travers le monde. C’est dans cette optique que de nombreux pays sont engagés sur la voie des études séro-épidémiologiques du SARS-CoV-2. Au Gabon, cette enquête vient d’être lancée par le gouvernement en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé. Les résultats permettront aux autorités de prendre les mesures qui s’imposent pour une sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire, surtout à un moment où les contaminations connaissent une tendance baissière. Le pays a grandement besoin d’un allègement des mesures pour le déploiement efficace du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), qui après une année peine à convaincre aux yeux de l’opinion.
Dès lors, la seule chose qui soit certaine c’est que les activités économiques doivent reprendre. Cette reprise est très attendue par les professionnels des arts de la scène et du spectacle, ceux de l’hôtellerie et la restauration, du divertissement et des activités nocturnes… Pour les populations, il importe un retour à la liberté d’aller et venir du Grand Libreville vers le reste du pays, mais surtout une levée progressive du couvre-feu pour rendre aux agglomérations urbaines leur dynamique d’antan.
La campagne de vaccination lancée par le gouvernement enregistre un engouement certain depuis le mois de novembre 2021. Une tendance qui rassure le gouvernement quant à la possibilité de résilience face à Omicron, le nouveau variant paru en Afrique du Sud et qui occasion une nouvelle panique à travers le monde. De nombreux pays ont d’ailleurs choisi de recourir au confinement durant la période des fêtes de fin d’année à l’exemple de la Hollande ou la Chine avec sa campagne Zéro Covid durant les Jeux olympiques d’hiver. La France n’eut d’autre choix que de renforcer sa stratégie de lutte avec l’exigence d’un passe sanitaire. Il faut dire que la vitesse de propagation d’Omicron a laissé croire à l’éventualité d’une vague assimilable à celle du début de la pandémie dans le monde.
Cependant, le Royaume-Uni a été l’un des premiers pays avec l’Afrique du Sud à observer le caractère moins virulent de ce variant. Ainsi, sa vitesse de propagation est désormais considérée comme un élément susceptible de conduire à l’immunité collective à travers le monde. C’est dans cette optique que de nombreux pays sont engagés sur la voie des études séro-épidémiologiques du SARS-CoV-2. Au Gabon, cette enquête vient d’être lancée par le gouvernement en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé. Les résultats permettront aux autorités de prendre les mesures qui s’imposent pour une sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire, surtout à un moment où les contaminations connaissent une tendance baissière. Le pays a grandement besoin d’un allègement des mesures pour le déploiement efficace du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT), qui après une année peine à convaincre aux yeux de l’opinion.
Séif Mostley, Rédacteur en chef