Le coup d’État opéré par l’ensemble des forces de défense et de sécurité le 30 août 2023 aura inévitablement des répercussions dans le secteur des hydrocarbures. Les rapports entre les opérateurs et les nouvelles autorités gabonaises ont d’ailleurs commencé à changer avec l’annonce par la DGH d’une opération de vérification de conformité des chiffres. Les sociétés, qui pour la plupart revendiquent de belles performances depuis le début de l’année, devront désormais composer avec une nouvelle façon de faire qu’entend imposer le CTRI dont l’une des principales ambitions est l’instauration d’une véritable orthodoxie dans ce secteur pilier de l’économie nationale.

Annoncées près de trois mois plus tôt lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Alain-Claude BILIE-BY-NZE, le 24 janvier 2023, les Assises nationales sur la vie chère se sont déroulées à Libreville du 11 au 13 avril, à l’esplanade de l’immeuble Arambo abritant les services du ministère de l’Économie et de la Relance. Cette rencontre dont le but était de trouver des stratégies en vue de permettre aux ménages de recouvrer leur pouvoir d’achat a été précédée, les 30 et 31 mars, des Assises provinciales sur la même question, dans les neuf chefs-lieux de province. Plusieurs recommandations ont été faites par les participants issus du secteur public et privé, ainsi que de la société civile et même du monde politique avec les élus locaux.

Quelles sont les bonnes pratiques en matière d’exploitation forestière ? Comment les promouvoir auprès des opérateurs économiques et surtout comment permettre aux locaux d’en profiter pleinement, tout en valorisant le bois ? Telles sont les questions auxquelles les participants du workshop autour des chaînes de valeur durables dans le secteur forestier ont tenté de répondre au moment d’aborder, lors du One Forest Summit de Libreville, la question de l’exploitation durable des forêts et la valorisation des produits du bois. Au cours de cet atelier ayant duré deux journées, beaucoup a été dit, plusieurs propositions ont été faites que nous vous résumons dans ce dossier.

Le Gabon est certifié au crédit carbone de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) sur la période 2010-2018. Le pays peut ainsi vendre son crédit carbone aux entreprises qui en ont besoin. Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) est chargé de la gestion des fonds issus de cette vente. Seulement, depuis la mise à disposition de ce crédit carbone, le pays a du mal à trouver preneur sur le marché international. 

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