Magazine N°032 : FAITES PREUVE DE COURAGE ET JOIGNEZ LE GESTE À LA PAROLE.
Au début de ce mois de décembre, le monde a célébré la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. Une célébration une fois de plus particulière parce que la pandémie du coronavirus a une nouvelle fois laissé transparaître les manquements des Etats à travailler efficacement contre la pandémie du VIH / SIDA.
Pour essayer de comprendre les enjeux du moment, je suis allé lire de nombreuses interventions dont celle de madame Winnie BYANYIMA, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, de qui je tiens le titre de cet éditorial. Pour cette année qui s’achève donc, l’organisme onusien a choisi pour thème : «Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies ». De l’avis général, il apparaît clairement que les inégalités constituent un des facteurs qui « alimentent l’épidémie de sida et d’autres pandémies dans le monde.» Ainsi, l’engagement de mettre fin au sida à l’horizon 2030 accuse désormais un énorme retard du fait de l’accentuation des injustices sociales et économiques.
Des différents textes parcourus sur le sujet, il y a un accent qui est clairement mis sur la nécessité d’une lutte véritable contre les inégalités. S’il ne s’agit pas d’un nouvel appel à l’adresse des Etats, il y a néanmoins une réalité indéniable, les pays n’ont pas tenu leur promesse de 2015 de réduire au niveau national et international dans le cadre des Objectifs de développement durable les inégalités. Or, pour les Nations Unies, une lutte efficace contre le sida passe aussi bien par une meilleure prise en compte des droits politiques, économiques et sociaux des populations vulnérables.
Cette Journée mondiale contre le VIH/ SIDA en mettant l’accent sur le besoin qu’il y a à combattre les inégalités de FAITES PREUVE DE COURAGE ET JOIGNEZ LE GESTE À LA PAROLE. ÉDITO toutes natures interpelle clairement la situation des personnes vivants avec le VIH dans notre depuis l’avènement du Covid – 19. Des 48.000 personnes infectées au VIH/SIDA recensées, 12.000 aurait été perdues de vue par le CHU Libreville selon une étude réalisée par le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida (PLIST). Une situation «contraire aux objectifs fixés en 2015 par l’Engagement de Dakar, souscrit par le Gabon, qui oblige au dépistage et à la mise sous traitement de toutes les personnes vivant avec le VIH-Sida et in fine, baisser les contaminations et éradiquer la maladie d’ici à 2030».
A ce stade, pourrait – on y voir la marque des inégalités accentuées avec la survenue de la pandémie de coronavirus ? Certainement. Les divers protocoles sécuritaires et sanitaires mis en place pour faire face au Sars – CoV – 2 n’ont en rien favorisé la protection des malades du VIH/SIDA comme ceux atteint de plusieurs autres maladies nécessitant une assistance publique. S’il est difficile de dire avec exactitude le nombre de décès, en 2020, il y a eu la révélation de nouveaux cas d’infection, soit 500. La concentration de tous les efforts des Etats sur la seule lutte contre le Covid -19 a grandement occasionné la survenue de grandes disparités sociales et économiques.
Conscient que les inégalités se nourrissent du Sida et des autres pandémies, il convient avec l’ONUSIDA d’inviter le gouvernement gabonais à l’action. La promotion d’une croissance économique et sociale inclusive, accompagnée d’une réglementation garantissant l’Egalités des chances pourra permettre une réduction efficiente des inégalités
Des différents textes parcourus sur le sujet, il y a un accent qui est clairement mis sur la nécessité d’une lutte véritable contre les inégalités. S’il ne s’agit pas d’un nouvel appel à l’adresse des Etats, il y a néanmoins une réalité indéniable, les pays n’ont pas tenu leur promesse de 2015 de réduire au niveau national et international dans le cadre des Objectifs de développement durable les inégalités. Or, pour les Nations Unies, une lutte efficace contre le sida passe aussi bien par une meilleure prise en compte des droits politiques, économiques et sociaux des populations vulnérables.
Cette Journée mondiale contre le VIH/ SIDA en mettant l’accent sur le besoin qu’il y a à combattre les inégalités de FAITES PREUVE DE COURAGE ET JOIGNEZ LE GESTE À LA PAROLE. ÉDITO toutes natures interpelle clairement la situation des personnes vivants avec le VIH dans notre depuis l’avènement du Covid – 19. Des 48.000 personnes infectées au VIH/SIDA recensées, 12.000 aurait été perdues de vue par le CHU Libreville selon une étude réalisée par le Programme national de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida (PLIST). Une situation «contraire aux objectifs fixés en 2015 par l’Engagement de Dakar, souscrit par le Gabon, qui oblige au dépistage et à la mise sous traitement de toutes les personnes vivant avec le VIH-Sida et in fine, baisser les contaminations et éradiquer la maladie d’ici à 2030».
A ce stade, pourrait – on y voir la marque des inégalités accentuées avec la survenue de la pandémie de coronavirus ? Certainement. Les divers protocoles sécuritaires et sanitaires mis en place pour faire face au Sars – CoV – 2 n’ont en rien favorisé la protection des malades du VIH/SIDA comme ceux atteint de plusieurs autres maladies nécessitant une assistance publique. S’il est difficile de dire avec exactitude le nombre de décès, en 2020, il y a eu la révélation de nouveaux cas d’infection, soit 500. La concentration de tous les efforts des Etats sur la seule lutte contre le Covid -19 a grandement occasionné la survenue de grandes disparités sociales et économiques.
Conscient que les inégalités se nourrissent du Sida et des autres pandémies, il convient avec l’ONUSIDA d’inviter le gouvernement gabonais à l’action. La promotion d’une croissance économique et sociale inclusive, accompagnée d’une réglementation garantissant l’Egalités des chances pourra permettre une réduction efficiente des inégalités
Séif Mostley, Rédacteur en chef