Magazine N°030 : MESDAMES, NOUS SOMMES À VOS CÔTÉS
Chères lectrices, chers lecteurs,
Le mois d’octobre sur l’agenda mondial est consacré à la lutte contre les cancers féminins. Notre numéro de ce mois sera placé sous le sceau d’« Octobre Rose ». À l’instar des autres communautés à travers la planète, nous sommes solidaires de l’action de sensibilisation visant à convaincre un maximum de femmes à se faire dépister.
Une réalité jadis occultée, quoique connue dans les unités de santé, il est important que nous nous mobilisions afin de promouvoir le dépistage précoce. Dès l’âge de 25 ans, il faut penser à pratiquer l’autosurveillance et ne pas hésiter à aller consulter en cas de doute. Au moins une fois par an, une mammographie et un examen du col de l’utérus sont des gages de garantie d’une bonne santé. Cette recommandation est particulièrement faite à l’endroit des femmes de 50 ans. Car, plus la détection d’un cancer est précoce, plus les chances de guérison sont importantes.
Or, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le monde, 17 personnes meurent chaque minute à cause du cancer. Et Ali BONGO ONDIMBA de répondre en 2020 que « 40 % des cancers sont évitables grâce à la prévention. Et grâce au dépistage précoce ».
Les chiffres de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO), qui depuis 8 ans est engagée sur le terrain en collaboration avec le ministère de la Santé, suffisent pour se convaincre de la gravité de la situation dans notre pays. Ainsi, sur plus de 14 000 personnes dépistées en 2020, plus de 700 personnes ont présenté des cas de soupçon aux cancers. Elles ont été orientées dans les structures sanitaires dédiées au traitement. Finalement, 75 d’entre elles ont été prises en charge. Cette année encore, les autorités appellent les populations à se mobiliser autour de la campagne « Octobre Rose » pour apporter l’information au plus grand nombre de femmes à travers le pays.
À cet effet, il importe que chacun, de quelque façon que ce soit, s’implique. Chers lecteurs, nous devons être les premiers à booster nos femmes, nos compagnes, nos sœurs et mères. Parlons des cancers féminins à celles que nous aimons.
S’il est vrai que le contexte sanitaire actuel restreint quelque peu la capacité de mobilisation des masses, les entités communautaires et les autorités locales doivent néanmoins créer des occasions d’information. Les femmes de toutes conditions méritent de bénéficier de la même attention que celles des agglomérations urbaines dans le respect des mesures barrières.
Les cancers féminins ne doivent plus être un tabou. Il existe à travers le pays 46 structures dans 5 régions sanitaires disposant de l’ensemble du dispositif DPCSC et du personnel formé.
Chères lectrices,
Votre engagement est requis pour combattre efficacement les cancers. Il y a aujourd’hui pour le suivi des malades un accompagnement public et de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba. L’Institut de Cancérologie de Libreville (ICL) et la Maison d’Alice sont des centres de suivi et d’accompagnement d’excellence. Les Gabonais économiquement faibles (GEF) bénéficient d’une prise en charge totale.
S’il est vrai que 20% (chiffres 2013, FSBO) des patients interrompent leur traitement faute d’hébergement à Libreville, il est crucial pour les ONG et les entreprises d’appuyer l’action des pouvoirs publics et permettre de créer à travers le pays des infrastructures d’accueil capables de renforcer l’existant.
La campagne « Octobre Rose » 2021 met à l’honneur la jeune fille scolarisée avec l’implantation des « Villages Roses » au sein des campus à l’instar de celui lancé le 1er octobre 2021 par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba et le Ministère de la Santé à l’Université des Sciences de la Santé. Chères jeunes lectrices, étudiantes, élèves, enseignantes, faites-vous dépister massivement !
Or, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le monde, 17 personnes meurent chaque minute à cause du cancer. Et Ali BONGO ONDIMBA de répondre en 2020 que « 40 % des cancers sont évitables grâce à la prévention. Et grâce au dépistage précoce ».
Les chiffres de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO), qui depuis 8 ans est engagée sur le terrain en collaboration avec le ministère de la Santé, suffisent pour se convaincre de la gravité de la situation dans notre pays. Ainsi, sur plus de 14 000 personnes dépistées en 2020, plus de 700 personnes ont présenté des cas de soupçon aux cancers. Elles ont été orientées dans les structures sanitaires dédiées au traitement. Finalement, 75 d’entre elles ont été prises en charge. Cette année encore, les autorités appellent les populations à se mobiliser autour de la campagne « Octobre Rose » pour apporter l’information au plus grand nombre de femmes à travers le pays.
À cet effet, il importe que chacun, de quelque façon que ce soit, s’implique. Chers lecteurs, nous devons être les premiers à booster nos femmes, nos compagnes, nos sœurs et mères. Parlons des cancers féminins à celles que nous aimons.
S’il est vrai que le contexte sanitaire actuel restreint quelque peu la capacité de mobilisation des masses, les entités communautaires et les autorités locales doivent néanmoins créer des occasions d’information. Les femmes de toutes conditions méritent de bénéficier de la même attention que celles des agglomérations urbaines dans le respect des mesures barrières.
Les cancers féminins ne doivent plus être un tabou. Il existe à travers le pays 46 structures dans 5 régions sanitaires disposant de l’ensemble du dispositif DPCSC et du personnel formé.
Chères lectrices,
Votre engagement est requis pour combattre efficacement les cancers. Il y a aujourd’hui pour le suivi des malades un accompagnement public et de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba. L’Institut de Cancérologie de Libreville (ICL) et la Maison d’Alice sont des centres de suivi et d’accompagnement d’excellence. Les Gabonais économiquement faibles (GEF) bénéficient d’une prise en charge totale.
S’il est vrai que 20% (chiffres 2013, FSBO) des patients interrompent leur traitement faute d’hébergement à Libreville, il est crucial pour les ONG et les entreprises d’appuyer l’action des pouvoirs publics et permettre de créer à travers le pays des infrastructures d’accueil capables de renforcer l’existant.
La campagne « Octobre Rose » 2021 met à l’honneur la jeune fille scolarisée avec l’implantation des « Villages Roses » au sein des campus à l’instar de celui lancé le 1er octobre 2021 par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba et le Ministère de la Santé à l’Université des Sciences de la Santé. Chères jeunes lectrices, étudiantes, élèves, enseignantes, faites-vous dépister massivement !
Séif Mostley, Rédacteur en chef
