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Ils sont nos ambassadeurs et représentent le vert-jaune-bleu dans les stades, tatamis ou sur d’autres terrains. Chaque saison, ils sont plus nombreux dans diverses disciplines sportives et nous font vibrer devant nos postes téléviseurs. Dans cet article, nous avons sélectionné dix sportifs internationaux gabonais qui nous ont marqués au cours de la saison 2019-2020.

PIERRE-EMERICK AUBAMEYANG, PARTIRA, NE PARTIRA PAS ?
A 31 ans, Pierre-Emerick Aubameyang, capitaine de l’équipe nationale du Gabon, fait partie des meilleurs artilleurs de Premier League, le championnat de football anglais dont il est depuis deux ans le meilleur buteur. Cette saison, le Gabonais a été le leader de l’attaque des Gunners d’Arsenal et a été promu capitaine de la formation londonienne. L’ancien buteur du Borussia Dortmund a discuté 44 matchs cette saison et marqué 29 buts, dont 22 en championnat, 4 en FA CUP et 3 en Europa League.
À un an de la fin de son contrat avec Arsenal, celui qui a été élu par les fans du club comme le meilleur joueur de la saison se voit proposer une prolongation digne de son statut avec une forte revalorisation de son salaire. Mikel Arteta, coach d’Arsenal, n’en dit d’ailleurs que du bien, et entend bien le convaincre de rester au-delà de la durée prévue par son contrat actuel.
À un an de la fin de son contrat avec Arsenal, celui qui a été élu par les fans du club comme le meilleur joueur de la saison se voit proposer une prolongation digne de son statut avec une forte revalorisation de son salaire. Mikel Arteta, coach d’Arsenal, n’en dit d’ailleurs que du bien, et entend bien le convaincre de rester au-delà de la durée prévue par son contrat actuel.
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DENIS BOUANGA, FRANCHIR UN NOUVEAU PALIER
Considéré comme « l’héritier » de Pierre-Emerick Aubameyang du côté de Geoffroy-Guichard, Denis Bouanga a franchi un palier en arrivant chez les Verts. Meilleur buteur du club et élu meilleur joueur par les fans grâce à ses performances (10 buts, 3 passes décisives, en 26 matchs de Ligue 1) cette saison, Denis Bouanga, 25 ans, est l’une des rares satisfactions stéphanoises. Malgré la défaite de l’AS Saint-Étienne (ASSE) en finale de Coupe de France contre le Paris Saint-Germain, le 24 juillet 2020, le Gabonais s’est distingué pendant cette rencontre, et a priori, il ne devrait pas quitter l’ASSE, malgré les convoitises.
Sous contrat jusqu’au 30 juin 2023, il a réaffirmé son attachement à son actuel club, en dépit du fait que, parti de Nîmes Olympique pour 4,5 millions d’euros (3 milliards de FCFA), l’international gabonais formé à Lorient vaut au moins dix fois plus aujourd’hui.
Sous contrat jusqu’au 30 juin 2023, il a réaffirmé son attachement à son actuel club, en dépit du fait que, parti de Nîmes Olympique pour 4,5 millions d’euros (3 milliards de FCFA), l’international gabonais formé à Lorient vaut au moins dix fois plus aujourd’hui.
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KANGA GUELORD KAKU, RETOUR VERS LE FUTUR
Considéré comme « l’héritier » de Natif d’Oyem, le footballeur international gabonais est sans doute l’un des sportifs gabonais ayant impacté positivement les résultats de son club cette saison grâce à ses performances individuelles. Vainqueur de la Coupe de la République tchèque avec le Sparta Prague, en battant le Slovan Liberec (2-1) en finale, il a transformé le penalty qui offrait le premier titre du club depuis six ans, et qualifiant par la même occasion le club pragois pour les préliminaires de la Ligue Europa 2020-2021. Il a été également élu meilleur joueur de la saison par les fans de son club du Sparta Prague et a terminé meilleur buteur du club.
Suivi par plusieurs clubs en Espagne et en France, libre au sortir d’une saison canon (12 buts et 5 passes décisives en 26 matchs de Fortuna Liga), Guelor Kanga a préféré rejoindre l’Étoile Rouge de Belgrade où il était déjà passé entre 2016 et 2018. « Retour vers le futur » : c’est ainsi que l’Étoile Rouge de Belgrade a présenté samedi le retour en ses rangs du prodige gabonais, qui s’est engagé pour les trois prochaines années.
Suivi par plusieurs clubs en Espagne et en France, libre au sortir d’une saison canon (12 buts et 5 passes décisives en 26 matchs de Fortuna Liga), Guelor Kanga a préféré rejoindre l’Étoile Rouge de Belgrade où il était déjà passé entre 2016 et 2018. « Retour vers le futur » : c’est ainsi que l’Étoile Rouge de Belgrade a présenté samedi le retour en ses rangs du prodige gabonais, qui s’est engagé pour les trois prochaines années.
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ANTHONY OBAME, EN ROUTE POUR TOKYO
Le médaillé d’argent aux Jeux olympiques de 2012 fait partie des sportifs gabonais qui ont obtenu des résultats positifs avant la période de confinement liée à la pandémie de la Covid 19. En effet, il s’est qualifié pour les prochains Jeux de Tokyo, à Rabat (Maroc), à l’occasion du tournoi qualificatif de taekwondo. 15e mondial dans sa catégorie (+ 87 kg) au moment de ce tournoi, il s’est qualifié grâce à sa victoire en finale face au Nigérian Benjamin Okuomose (111e mondial).
Le report des Jeux olympiques a permis au champion gabonais de se préparer et revoir ses gammes pour les prochaines échéances. Aujourd’hui âgé de 31 ans, les JO de Tokyo semblent être son dernier véritable challenge avant de songer à une éventuelle retraite.
Le report des Jeux olympiques a permis au champion gabonais de se préparer et revoir ses gammes pour les prochaines échéances. Aujourd’hui âgé de 31 ans, les JO de Tokyo semblent être son dernier véritable challenge avant de songer à une éventuelle retraite.
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AARON APPINDAGOYE, SOLIDE COMME UN ROC
Cette saison a été bien particulière pour le solide défenseur central gabonais formé au CF Mounana, qui découvrait la Superligue (première division turque). Après avoir fait la course en tête du classement tout au long de la première partie de la saison avec son équipe de Sivasspor (depuis juillet 2019), ses coéquipiers et lui vont s’essouffler et terminer à la quatrième place, synonyme de qualification en Europa Ligue. De quoi nourrir des regrets au regard de la saison incroyable qu’ils ont faite.
Auteur d’une belle saison qu’il dit tenir grâce à « beaucoup de prières, beaucoup de travail et énormément de sacrifices », Aaron Appindangoye, 28 ans, attise les convoitises. Toutefois, le défenseur ne se met pas la pression et dit s’en remettre à sa famille pour la suite de sa carrière en club.
Auteur d’une belle saison qu’il dit tenir grâce à « beaucoup de prières, beaucoup de travail et énormément de sacrifices », Aaron Appindangoye, 28 ans, attise les convoitises. Toutefois, le défenseur ne se met pas la pression et dit s’en remettre à sa famille pour la suite de sa carrière en club.
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CHRIS SILVA, LE RÊVE AMÉRICAIN
Alors qu’aucune équipe n’avait souhaité le recruter avant cette saison 2019-2020, l’intérieur âgé de 23 ans a suffisamment marqué les esprits, sur et en dehors des parquets, pour avoir sa chance dans la plus prestigieuse ligue de basket-ball au monde, la NBA. Le Gabonais a signé un contrat de 3 ans en faveur de l’équipe des Heat de Miami.
Chris Silva Obame s’est montré convaincant depuis le mois d’octobre 2019. Ses statistiques avant l’arrêt de la saison régulière parlaient pour lui : 3,5 points marqués et 3,1 rebonds captés en moyenne, par match. Elles n’ont certes rien de renversant, mais l’intéressé se montre efficace quasiment à chaque fois qu’il entre en jeu. Son adresse au tir (69%) en atteste, et ses qualités défensives se montrent précieuses. Moins utilisé en début d’année, Chris Silva Obame aura la possibilité de poursuivre son rêve avec la quatrième meilleure formation (41 victoires, 24 défaites) de la saison régulière dans la Conférence Est.
Chris Silva Obame s’est montré convaincant depuis le mois d’octobre 2019. Ses statistiques avant l’arrêt de la saison régulière parlaient pour lui : 3,5 points marqués et 3,1 rebonds captés en moyenne, par match. Elles n’ont certes rien de renversant, mais l’intéressé se montre efficace quasiment à chaque fois qu’il entre en jeu. Son adresse au tir (69%) en atteste, et ses qualités défensives se montrent précieuses. Moins utilisé en début d’année, Chris Silva Obame aura la possibilité de poursuivre son rêve avec la quatrième meilleure formation (41 victoires, 24 défaites) de la saison régulière dans la Conférence Est.
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YANNICK AUBYANG MILAMA, EXPERIENCE ECOURTEE DANS LE GOLF
L’un des plus beaux palmarès du handball gabonais est détenu par le capitaine et l’ainé d’une fratrie de handballeurs (avec Vitaly Aubyang et Yorrick Aubyang, ils évoluent en équipe nationale du Gabon depuis le début des années 2000). Yannick AUBYANG évolue depuis cette saison aux Émirats arabes unis, au club Al Jazira où il a signé un contrat d’une année, renouvelable.
Au moment de l’arrêt de la saison régulière, le Gabonais et ses coéquipiers préparaient le championnat régulier. Malheureusement, la pandémie de la Coviod-19 a stoppé les activités aux Émirats arabes unis depuis le mois de mars 2020, et la Panthère de 32 ans n’a pas pu démontrer l’étendue de son talent et de son expérience acquise au Zamalek (Égypte), à Hammamet (Tunisie), à l’Association Sportive Casablanca (Maroc), au Wac de Casablanca (Maroc) et au Centre Mbérie Sportif HB (Gabon).
Au moment de l’arrêt de la saison régulière, le Gabonais et ses coéquipiers préparaient le championnat régulier. Malheureusement, la pandémie de la Coviod-19 a stoppé les activités aux Émirats arabes unis depuis le mois de mars 2020, et la Panthère de 32 ans n’a pas pu démontrer l’étendue de son talent et de son expérience acquise au Zamalek (Égypte), à Hammamet (Tunisie), à l’Association Sportive Casablanca (Maroc), au Wac de Casablanca (Maroc) et au Centre Mbérie Sportif HB (Gabon).
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GUY MAGANGA GORRA, TOUJOURS PLUS VITE
Natif de Port-Gentil, Guy Maganga Gorra est un athlète gabonais, né le 18 mars 1993, spécialisé dans les courses de vitesse. Longtemps après la foudre Ruddy Zang Milama, le jeune sprinteur gabonais qui poursuit sa formation aux États- Unis est sur une pente ascendante. Sa plus belle performance est la 5e place pour le 200 m hommes - série 7 aux Championnats du Monde à Doha en 2019 et la quatrième au 200 mètres aux Jeux africains de 2019. Il détient les records nationaux du 200 mètres, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Après la levée des mesures de confinement aux États-Unis, le sprinteur gabonais a repris le chemin des entraînements. En ligne de mire : les championnats de France Élite, les Mondiaux d’athlétisme en salle, les championnats d’Afrique et les Jeux olympiques de Tokyo. Son objectif : un podium du 200 m et battre son propre record sur cette même distance.
Après la levée des mesures de confinement aux États-Unis, le sprinteur gabonais a repris le chemin des entraînements. En ligne de mire : les championnats de France Élite, les Mondiaux d’athlétisme en salle, les championnats d’Afrique et les Jeux olympiques de Tokyo. Son objectif : un podium du 200 m et battre son propre record sur cette même distance.
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EDDY CONSTANT NGUEMA, LE BODYBUILDER
Histoire rocambolesque pour ce Gabonais d’origine, qui a grandi du côté du 6e arrondissement de Libreville. Eddy Constant Nguema, dit Eddy La Machine, 47 ans, est devenu vice-champion du monde de Bodybuilding et Fitness, à Tarragone en Espagne, le 8 décembre 2019, et ce pour sa première participation. En effet, il remporte le titre de vice-champion du monde dans la catégorie des 45-49 ans chez les 80 kg.
Il faut dire que depuis qu’il s’est lancé dans cette discipline sportive méconnue des Gabonais, il n’a cessé d’aligner des titres : Champion de France, Diamond Cup, Arnold Classic, etc. Arrivé en France en 1991 pour ses études, il découvre le Bodybuilding (culturisme) et en fait son activité de prédilection. En 1997, il se voit contraint de tout arrêter à cause d’une blessure. En 2018, il fait son grand retour et recommence à rafler tous les titres de sa catégorie. « J’ai tâté le terrain et je reviendrai l’année prochaine beaucoup plus fort », a promis le champion.
Il faut dire que depuis qu’il s’est lancé dans cette discipline sportive méconnue des Gabonais, il n’a cessé d’aligner des titres : Champion de France, Diamond Cup, Arnold Classic, etc. Arrivé en France en 1991 pour ses études, il découvre le Bodybuilding (culturisme) et en fait son activité de prédilection. En 1997, il se voit contraint de tout arrêter à cause d’une blessure. En 2018, il fait son grand retour et recommence à rafler tous les titres de sa catégorie. « J’ai tâté le terrain et je reviendrai l’année prochaine beaucoup plus fort », a promis le champion.
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SARAH MYRIAM MAZOUZ, UNE ANNÉE SUPPLÉMENTAIRE POUR PRÉPARER TOKYO 2021
Athlète internationale gabonaise de 32 ans, mère d’une petite fille et entrepreneure, Sarah Myriam MAZOUZ est née au Gabon, à Franceville, et a vécu une partie de sa vie à Libreville, jusqu’à ses 16 ans, âge d’immigration au Canada où elle vit depuis.
Cette année, alors qu’elle devait prendre part à plusieurs tournois qualificatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo reportés en 2021, la judoka gabonaise (moins de 78 kg), qui souffrait d’une rupture des ligaments du poignet droit depuis la mi-janvier, a été opérée avec succès à l’hôpital Notre-Dame de Montréal, une blessure contractée bien plus tôt, mais qu’elle ignorait. Souhaitant participer à ses deuxièmes olympiades après l’expérience de Rio 2016, elle devra faire deux fois plus d’efforts pour arriver à Tokyo. Pas moins de 4 compétitions l’attendent.
Cette année, alors qu’elle devait prendre part à plusieurs tournois qualificatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo reportés en 2021, la judoka gabonaise (moins de 78 kg), qui souffrait d’une rupture des ligaments du poignet droit depuis la mi-janvier, a été opérée avec succès à l’hôpital Notre-Dame de Montréal, une blessure contractée bien plus tôt, mais qu’elle ignorait. Souhaitant participer à ses deuxièmes olympiades après l’expérience de Rio 2016, elle devra faire deux fois plus d’efforts pour arriver à Tokyo. Pas moins de 4 compétitions l’attendent.
Mikel DOUSSENGUI