LES JOURNÉES DE L’INDUSTRIEL, La quête de stratégies viables pour la compétitivité du secteur.

LES JOURNÉES  DE L’INDUSTRIEL, La quête de stratégies viables pour la compétitivité du secteur.
Organisée à Libreville sous l’impulsion du président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, et mise en musique par la Première ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, la première édition des Journées de l’industriel a eu lieu du 10 au 12 novembre 2022 sous le thème « Ancrer le Gabon sur la voie du développement industriel durable et inclusif ». Maître d’orchestre de l’organisation de ce salon dédié aux acteurs d’un secteur en quête de stratégies pérennes en vue de booster sa compétitivité au sein de la ZLECAF, le ministre d’État en charge de l’Industrie, Pacôme MOUBELET-BOUBEYA, exprime dans cette interview sa satisfaction, rappelle les ambitions des plus hautes autorités et laisse entrevoir quelques perspectives pour la suite.
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« Ancrer le Gabon sur la voie du développement industriel durable et inclusif ». Monsieur le Ministre d’État, pouvez-vous nous dire à quoi renvoie cette thématique des premières Journées de l’industriel ? Quel en était le but ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier de l’opportunité que vous m’offrez de communiquer sur « les Journées de l’Industriel ».

Cette thématique rappelle que le Gabon, sous la Très Haute impulsion du président de la République, chef de l’État, S.E.M Ali BONGO ONDIMBA, veut accélérer son industrialisation par la mise en œuvre des moyens visant la promotion du secteur et des externalités positives ainsi que leurs impacts importants sur le reste de l’économie. Autrement dit, industrialiser le Gabon, c’est diversifier son économie, assurer sa montée en gamme et favoriser la création d’emplois.

De ce fait, le but de ces Journées était de présenter le niveau d’avancement du tissu industriel gabonais ainsi que les opportunités d’investissements dans l’optique d’améliorer la compétitivité du secteur. Cette compétitivité est à mon sens, nécessaire pour faciliter l’accès aux marchés régionaux et mondiaux qui dépendent de la disponibilité des ressources humaines qualifiées, d’infrastructures économiques viables et d’un cadre des affaires favorables.

Ensuite, permettez-moi à nouveau de rappeler qu’en avril 2012, le gouvernement gabonais s’est doté d’une Stratégie nationale d’industrialisation (SNI), qui est une déclinaison du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), dans laquelle un principe nouveau est fondé autour de trois axes majeurs. Le premier axe appelle l’obligation de transformation locale de toute matière première. Le deuxième axe détermine les projets à développer et le troisième axe fixe les moyens à mobiliser pour diversifier notre économie. Pour y arriver, la SNI met l’accent sur la création d’industries locales de transformation dans les cinq (05) filières suivantes que sont : les mines, la forêt-bois, l’agro-industrie, la pêche-aquaculture et enfin les matériaux de construction. Dans chaque filière, l’objectif majeur est de remonter la chaîne de valeur en créant davantage de valeur ajoutée.

Comme vous pouvez le voir, la SNI est un modèle d’industrialisation rapide tiré par les exportations dans une optique de gestion durable. Il s’agit donc pour le Gabon de tirer profit de la segmentation verticale de la chaîne de valeurs au niveau mondial pour se positionner sur les segments dans lesquels il a un avantage compétitif. Il y a lieu de préciser que ladite industrialisation doit se faire en conciliant le respect de la préservation de l’environnement, la responsabilité sociétale des entreprises avec le partage des richesses.

En définitive, la croissance inclusive repose, d’une part, sur le développement des compétences et sur l’employabilité, et d’autre part, sur le dynamisme et la profondeur du tissu des PME et PMI et leur capacité à s’insérer dans des chaînes de valeurs horizontales au sein des clusters industriels.
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Quel bilan faites-vous de ces Journées? Les objectifs ont-ils été atteints ? Que faut-il améliorer pour les prochaines éditions ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
L’objectif général des Journées de l’Industriel était de présenter le niveau d’avancement du tissu industriel gabonais ainsi que les opportunités d’investissements dans l’optique d’améliorer la compétitivité du secteur. C’était également l’occasion pour les entreprises nationales de montrer leurs capacités de production.

En prenant mes fonctions, j’ai mené une tournée d’imprégnation au sein de certaines unités industrielles installées sur notre territoire. Les industriels qui œuvrent à l’essor de notre économie m’ont partagé leurs difficultés et leurs préoccupations. Fort de tout cela, en organisant les Journées de l’Industriel, nous avons tenu non seulement à inclure leurs attentes, mais également à assurer une bonne visibilité des entreprises industrielles, à promouvoir la production locale ‘‘Made in Gabon’’, à exposer et à vendre leurs produits, à faire connaître les métiers, à aider les ménages à optimiser leurs achats en minimisant leurs dépenses, à traiter des thématiques en vue de relever les défis actuels communs, et enfin, à adopter des recommandations pour permettre aux industriels, aux partenaires et à l’État d’avancer ensemble en prenant en compte l’importance stratégique de conduire une démarche d’optimisation qui permet une mise à niveau graduelle et concertée du secteur.

La plupart de ces attentes ayant trouvé des réponses, le public visé a répondu présent, nous pouvons dire que les objectifs ont été atteints.

Toutefois, beaucoup de nos industriels n’ont pas pu prendre part aux journées faute d’espace pour tous les accueillir. C’est un bilan globalement satisfaisant au regard, de l’engouement suscité par les industriels, de la pertinence des thématiques abordées et de la qualité des panélistes invités à cet effet. La particularité de cet évènement a été de montrer toute la diversité productive locale au grand public. En effet, nos compatriotes ne sont pas souvent informés des produits « made in Gabon ».

Le défi pour les années à venir serait de pérenniser l’événement pour en faire une plateforme privilégier d’échanges et d’affaires, de discussion sur les questions de production, d’industrie verte afin de susciter davantage l’intérêt et la participation des industriels autour de cet évènement d’envergure.
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Au sortir de ces Journées de l’industriel, quelles en sont les recommandations? Quelles sont celles qui seront appliquées à court, moyen et long terme
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Les panélistes, après 03 jours de travaux et de concertation entre les acteurs étatiques, les industriels et le public, sont arrivés à la formulation des cinq (05) recommandations suivantes :
  • La mise en place effective d’un ‘‘Circuit Vert’’ pour faciliter le dédouanement des matières premières et autres équipements industriels ;
  • L’application d’une redevance sur les produits importés, mais déjà fabriqués au Gabon ;
  • La réduction à 5% des droits de douane sur tous les intrants des industriels ;
  • L’alignement des curricula des centres de formation professionnelle aux besoins réels des industriels ;
  • Et enfin, la révision de la classification des entreprises industrielles.
Concernant le second volet de votre question, il faut indiquer que ces recommandations devront faire l’objet d’une concertation entre le Ministère de l’Industrie, les administrations sectorielles et les industriels afin de prioriser lesdites recommandations et de dégager un chronogramme de mise en œuvre.
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Le Gabon dispose des zones économiques, notamment la Zone économique spéciale de Nkok. Quelle est l’importance de ces zones dans l’économie gabonaise ? N’y a-t-il pas d’autres cadres pour les investissements ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Il parait important de rappeler le contexte de la création de ces zones. Avant 2010, le Gabon exportait exclusivement du bois brut, gagnant peu de valeur par unité de bois exporté. Le bois manquait de traçabilité, tandis que l’infrastructure logistique était limitée et ne pouvait pas soutenir la croissance souhaitée du secteur.

Le président de la République, chef l’État, S.E.M Ali BONGO ONDIMBA va prendre en 2010, la décision courageuse et visionnaire d’interdire l’exportation du bois en grume. Aujourd’hui, cette décision pragmatique a eu un impact positif dans l’économie gabonaise.

Aujourd’hui, la Zone économique spéciale de Nkok a permis de créer plus de 10.000 emplois directs. Elle compte 114 entreprises installées sur ce site qui opèrent dans des secteurs variés et elle a réussi à attirer 1 235 milliards de FCFA d’investissements directs étrangers. C’est donc un succès, comme l’a indiqué le Chef de l’État durant son adresse à la Nation du 31 décembre 2022.

NKOK abrite aujourd’hui d’autres types d’entreprises de transformation industrielle, notamment dans les secteurs de la métallurgie, des produits pharmaceutiques, de matériaux de construction, de transformation de l’or, du plastique, et j’en passe…

À titre d’illustration, les entreprises du bois ont exporté 17 009 conteneurs EVP au premier semestre de 2022, soit une hausse de 34% par rapport au premier semestre 2021. La valeur des exportations a ainsi connu une hausse encore plus significative passant de 69 à 109 milliards de FCFA au premier semestre de 2022.

Il est important de souligner en outre, que la contribution aux recettes fiscales et douanières au premier semestre de 2021 s’élevait à 5.2 milliards de FCFA, pour atteindre les 9,5 milliards de FCFA au premier semestre de 2022, soit une hausse de 83%.

Sur le deuxième volet de votre question, il y aura d’autres cadres pour les investisseurs notamment, la Zone d’Investissement spéciale (ZIS) d’Ikolo à Lambaréné dans le Moyen-Ogooué, qui est récemment rentrée en activité ; la Zone d’investissement spécial de la Mpassa-Lebombi dans le Haut-Ogooué. Toutefois, sur les Très Hautes instructions de Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, le Gouvernement poursuit l’intensification de ses efforts pour la diversification de notre économie à travers les zones agricoles à forte productivité (ZAP) qui ont été mises en place pour encourager et accompagner les investisseurs nationaux et étrangers à devenir des modèles d’entrepreneurs agricoles.
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Hormis le bois transformé sur place, quels sont les autres secteurs dont les produis sont amenés à subir une transformation locale ? À quand la transformation du manganèse et du gaz au Gabon, par exemple ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Il y a les industries dans le domaine de la chimie. Aujourd’hui, le Gabon couvre 70% de ses besoins en matière de peinture. Nous pouvons aussi parler de l’industrie agroalimentaire dans tout son spectre. Enfin, nous pouvons citer la transformation de l’hévéa bien que nous en sommes encore à la première transformation, mais nous passerons bientôt dans la deuxième transformation. Pour ne citer que ces quelques exemples.

S’agissant de la transformation du manganèse au Gabon, il est important de signaler que c’est le Complexe Métallurgique de Moanda qui assure la première transformation du manganèse, c’est-à-dire la production de manganèse métal électrolytique et de silico-manganèse utilisés dans la production d’acier. Le reste de la production de manganèse est effectuée par le chinois CICMHZ (Compagnie industrielle des mines de Hangzhou), et l’entreprise Nouvelle Gabon Mining (NGM), filiale du groupe indien Coalsale Group.

Pour ce qui est de la transformation du gaz au Gabon, souvenez-vous qu’en juin 2022, le Parlement européen avait décidé que le gaz et le nucléaire étaient désormais considérés comme énergies durables et cette décision devait prendre effet le 1er janvier 2023 ; ce qui ouvre de belles perspectives pour le gaz gabonais dans la production de l’énergie. Le gouvernement gabonais par le biais du ministère du Pétrole travaille avec Perenco sur la construction d’une usine de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) au Cap Lopez dans un avenir proche. Ce projet va permettre la production de gaz domestique ou butane à Batanga, dans le département d’Etimboué, dans la province de l’Ogooué-Maritime.
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Hormis le bois transformé sur place, quels sont les autres secteurs dont les produis sont amenés à subir une transformation locale ? À quand la transformation du manganèse et du gaz au Gabon, par exemple ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Il y a les industries dans le domaine de la chimie. Aujourd’hui, le Gabon couvre 70% de ses besoins en matière de peinture. Nous pouvons aussi parler de l’industrie agroalimentaire dans tout son spectre. Enfin, nous pouvons citer la transformation de l’hévéa bien que nous en sommes encore à la première transformation, mais nous passerons bientôt dans la deuxième transformation. Pour ne citer que ces quelques exemples.

S’agissant de la transformation du manganèse au Gabon, il est important de signaler que c’est le Complexe Métallurgique de Moanda qui assure la première transformation du manganèse, c’est-à-dire la production de manganèse métal électrolytique et de silico-manganèse utilisés dans la production d’acier. Le reste de la production de manganèse est effectuée par le chinois CICMHZ (Compagnie industrielle des mines de Hangzhou), et l’entreprise Nouvelle Gabon Mining (NGM), filiale du groupe indien Coalsale Group.

Pour ce qui est de la transformation du gaz au Gabon, souvenez-vous qu’en juin 2022, le Parlement européen avait décidé que le gaz et le nucléaire étaient désormais considérés comme énergies durables et cette décision devait prendre effet le 1er janvier 2023 ; ce qui ouvre de belles perspectives pour le gaz gabonais dans la production de l’énergie. Le gouvernement gabonais par le biais du ministère du Pétrole travaille avec Perenco sur la construction d’une usine de production de Gaz naturel liquéfié (GNL) au Cap Lopez dans un avenir proche. Ce projet va permettre la production de gaz domestique ou butane à Batanga, dans le département d’Etimboué, dans la province de l’Ogooué-Maritime.
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En 2013, le Gabon a adopté une stratégie d’industrialisation. Peut-on faire une évaluation de cette stratégie ? À quel niveau se situe la réalisation des projets de la stratégie d’industrialisation ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
En 2022, une évaluation à mi-parcours avait été faite. Il ressort de celle-ci que sur les 54 projets industriels retenus, plusieurs projets ont été réalisés, d’autres sont en cours de réalisation, et une dizaine devrait être lancée très bientôt.

En ce qui concerne les 62 projets d’appui à l’industrialisation, on enregistre un bilan de 13 projets réalisés, 11 projets en cours de réalisation et le reste, soit 38 projets en cours de redéfinition.

Par ailleurs, des efforts restent à être consentis pour parvenir à une pleine réalisation des projets retenus dans la SNI. Comme vous le savez bien, les différentes crises, d’abord économique ensuite sanitaire, n’ont pas aidé à l’accélération des projets préalablement contenus dans la SNI. C’est la raison pour laquelle le gouvernement à élaborer un Plan d’accélération de la transformation (PAT) en vue de booster la mise en œuvre de ces projets.
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Monsieur le Ministre d’État, il y avait plusieurs panels au cours de ces Journées de l’industriel, notamment celui du financement. Comment parvient-on à financer des projets qui jusqu’à présent ont du mal à démarrer ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Très bonne question ! Il faut dire que, outre le panel d’ouverture conduit par Madame Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, cinq (5) grands thèmes ont été retenus et ont fait l’objet d’échanges durant ces journées. Ils portaient sur le financement de la stratégie d’industrialisation, la dynamisation de l’investissement local à travers l’approche filière, les enjeux et le financement de l’industrialisation en Afrique centrale, l’Économie verte dans la politique d’industrialisation du Gabon et l’importance des industries naissantes dans la croissance économique.

Concernant précisément votre question, le Panel sur le financement de la stratégie d’industrialisation a été l’occasion d’échanger sur cette thématique clé. D’aborder les mécanismes de financement des projets industriels pour les entreprises, en particulier les PMI, afin de formuler des recommandations au gouvernement. À ce sujet, sept (7) recommandations ont été formulées. Il s’agit de la création d’une Banque nationale d’investissement ou de développement, de la domiciliation des recettes de l’État auprès des banques commerciales, de la création d’un Fonds de Développement de l’industrie ou de la compétitivité industrielle, de la promotion les champions nationaux, l’ assouplissement des taux auprès des banques commerciales, de la création d’un fonds de financement des Industries, et de l’exigence d’une contrepartie aux subventions accordées par l’État sous forme d’infrastructures et de formation.
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Quelle est la politique mise en place pour soutenir ou accompagner les petites industries au Gabon ? Comment promouvoir l’investissement local ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Le Gouvernement a mis en place un cadre pour accompagner les opérateurs économiques qui veulent bien se lancer dans l’entrepreneuriat et développer un certain nombre d’activités à travers le Guichet unique qui est à l’Agence Nationale de Promotion des Investissements dont les activités visent à la fois l’accompagnement des opérateurs, l’accès au financement, la mise à disposition des instruments de financement, la promotion des investissements et la formalisation des entreprises. C’est l’une des raisons pour lesquelles, l’ANPI a signé une convention avec l’Organisation internationale du travail (OIT) pour la mise en œuvre de son processus de formation appelé «GERME», autrement dit, «Je Gère bien Mon Entreprise».

S’agissant de la deuxième partie de votre question, le panel sur la dynamisation de l’investissement local à travers l’approche filière a permis d’échanger sur la politique industrielle mise en place pour soutenir les PMI. Cette question résume et symbolise tout à la fois, la culture de solidarité, d’action collective et d’écosystème, qui permettent la nécessaire montée en puissance de toute Industrie. À cette fin des recommandations ont été formulées. Il s’agit à titre principal de la mise en place des comités stratégiques de filières, de l’amélioration de la compétitivité des filières et du renforcement de la collaboration entre producteurs et PME, du renforcement de l’assistance administrative et financière et la signature de contrats de filières.
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Le Gabon a fait son entrée dans la Zone de libre-échange continentale africaine, la ZLECAF. Nos industries sont-elles prêtes à faire face à ce grand marché ?
Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Comme vous le savez, la ZLECAF est devenue opérationnelle en 2021. Cette zone vise à mettre en place un marché commun africain dans lequel les droits de douane sont supprimés sur 80% des biens produits par les pays de la zone. C’est également une plateforme de promotion de l’écosystème entrepreneurial et de renforcement de la compétitivité au niveau des entreprises.

Rajoutons que, la ZLECAF représente un marché d’un peu plus d’un milliard deux cent mille consommateurs dont pourrait avoir accès nos industries. Pour qu’elles puissent bien en tirer profit, il y a donc la nécessité de les soutenir dans l’identification des intérêts stratégiques et des possibilités qu’offre le marché au regard des avantages comparatifs dont dispose le pays.

Il faut dire que certaines de nos Industries sont bien plus préparées que d’autres au regard des chiffres d’affaires qui traduisent leur bonne santé. Notre rôle en tant que ministère de tutelle est de faire en sorte qu’au sein de ce marché continental, le Gabon ne soit pas un pays consommateur, mais plutôt un pays producteur.

C’est la raison pour laquelle, nous-nous attelons à faire la promotion du « local content » au niveau national. Cela passe par la mise en place de certaines mesures permettant à nos Industries d’être plus compétitives et dynamiques. Devrais-je vous rappeler que pour le président de la République, chef de l’État, S.E.M Ali BONGO ONDIMBA, le Gabon industriel n’est pas qu’un vain slogan, mais un pilier essentiel dans la diversification de notre économie. C’est une ambition importante pour le Gabon. Nous avons le devoir d’accompagner sa matérialisation.
Propos recueillis par
Dorine Henry M.

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