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Native du Gabon, Wilma SICKOUT ASSELE voit le jour le 21 novembre 1974, à Libreville, la capitale du pays, au sein d’une famille nombreuse. Décoratrice d’art intérieur et critique d’art, c’est très tôt que Wilma se découvre une certaine passion pour les Arts. Une passion qui la porte vers le Design. Ainsi, masques, statues et bien d’autres objets d’art deviennent ses premières amitiés..
Cependant, dans une culture africaine portée par beaucoup de superstitions sur les masques, souvent assimilés à des fétiches, cet amour de la jeune fille pour sa passion n’est pas très bien perçu par son entourage. Wilma se laisse porter et vivre au gré de son idylle. Néanmoins, une chaine d’évènements douloureux et tragiques vient bouleverser sa vie. Un fardeau trop lourd à porter pour la jeune artiste qui flirte avec la déprime. Puis, inévitablement sombre dans la dépression pendant sept (7) interminables années. Dans une société et une culture totalement ignorantes de cette maladie, Wilma va traverser un véritable désert. C’est sa foi en Dieu et son envie de crier haut et fort son attachement à la vie qui vont lui permettre de tenir tête à cette maladie qu’elle finira par vaincre.
Véritable miraculée, Wilma SICKOUT ASSELE est, aujourd’hui, une jeune femme nouvelle. Divorcée, mère de 3 enfants qui sont son espoir. Elle est profondément attachée à la notion de famille, notamment à ses grands parents: Gertrude et François SICKOUT, dont sa fondation est éponyme.
Wilma vit au rythme de ses projets et travaille principalement sur l’ouverture de sa galerie d’art KAY-ANNE GALERY qui aura pignon sur rue dans la capitale gabonaise ; un véritable témoignage à son pays d’origine. Panafricaniste, au sens noble et apolitique du terme, elle croit en tout ce qui peut valoriser l’Afrique tout en l’unifiant. Comme elle aime à le dire, elle est « de nationalité africaine, de 54 pays et d’origines gabonaises ».
Auteure d’un ouvrage, à venir, intitulé « Au nom de la vie », Wilma SICKOUT ASSELE y partagera son expérience du combat contre la dépression. La création de la Fondation GERTRUDE FRANÇOIS répond à son besoin d’apporter un soutien multi forme aux personnes atteintes de maladies d’origine mentale.
Véritable miraculée, Wilma SICKOUT ASSELE est, aujourd’hui, une jeune femme nouvelle. Divorcée, mère de 3 enfants qui sont son espoir. Elle est profondément attachée à la notion de famille, notamment à ses grands parents: Gertrude et François SICKOUT, dont sa fondation est éponyme.
Wilma vit au rythme de ses projets et travaille principalement sur l’ouverture de sa galerie d’art KAY-ANNE GALERY qui aura pignon sur rue dans la capitale gabonaise ; un véritable témoignage à son pays d’origine. Panafricaniste, au sens noble et apolitique du terme, elle croit en tout ce qui peut valoriser l’Afrique tout en l’unifiant. Comme elle aime à le dire, elle est « de nationalité africaine, de 54 pays et d’origines gabonaises ».
Auteure d’un ouvrage, à venir, intitulé « Au nom de la vie », Wilma SICKOUT ASSELE y partagera son expérience du combat contre la dépression. La création de la Fondation GERTRUDE FRANÇOIS répond à son besoin d’apporter un soutien multi forme aux personnes atteintes de maladies d’origine mentale.

KAY-ANNE GALERY, Une connexion avec le monde
De manière générale, une galerie d’art relève d’une initiative privée et poursuit un but lucratif ; à la différence d’un musée qui relève du domaine plutôt institutionnel et public. La galerie d’art privée, plus particulièrement destiné à la vente, est un lieu d’exposition et de rencontre, c’est la vitrine et le carrefour des rencontres des marchands d’art et des artistes.
Marie Wilma SICKOUT ASSELE, spécialiste et critique d’art africain donne désormais rendez-vous à l’Afrique à KAY-ANNE GALERY, pour établir des connexions avec le monde.
Marie Wilma SICKOUT ASSELE, spécialiste et critique d’art africain donne désormais rendez-vous à l’Afrique à KAY-ANNE GALERY, pour établir des connexions avec le monde.
Enoromi Magazine : Marie Wilma, lorsqu’on parle d’art au Gabon, votre nom est toujours cité. Cela ne peut pas être une coïncidence?
Marie Wilma SICKOUT ASSELE
L’art et moi c’est une longue histoire. J’ai tout abandonné, en l’occurrence mes études, très jeune pour suivre ce que je pressentais déjà comme une vocation. C’est donc tout naturellement que j’ai commencé à vendre de petits objets en faisant du porte à porte..
L’art et moi c’est une longue histoire. J’ai tout abandonné, en l’occurrence mes études, très jeune pour suivre ce que je pressentais déjà comme une vocation. C’est donc tout naturellement que j’ai commencé à vendre de petits objets en faisant du porte à porte..
Enoromi Magazine : Beaucoup d’années sont passées et la jeune fille du porte à porte à aujourd’hui pignon sur rue. Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Marie Wilma SICKOUT ASSELE
Je ne sais pas trop si l’on doit parler en termes de parcours. Mais, toujours est-il que comme dans toute carrière, j’ai moi aussi connu des étapes dans mon processus de développement. Oui, la petite vendeuse de poupées artisanales a grandit et a réussi à faire de sa passion son métier.
L’aventure de KAY-ANNE GALERY commence réellement avec une boutique de 30 m2 à l’immeuble Diamant. Puis quelques années après, j’ai pu avoir un espace dans les galeries du super marché Mbolo avant de déménager pour le quartier Glass. Mais, c’est au Centre-ville que je me suis finalement établit et que mon activité a connu une véritable ascension, avec la notoriété que cela a entrainé dans mon domaine. Malheureusement, c’est aussi là que plus tard, je vais tout perdre.
Je ne sais pas trop si l’on doit parler en termes de parcours. Mais, toujours est-il que comme dans toute carrière, j’ai moi aussi connu des étapes dans mon processus de développement. Oui, la petite vendeuse de poupées artisanales a grandit et a réussi à faire de sa passion son métier.
L’aventure de KAY-ANNE GALERY commence réellement avec une boutique de 30 m2 à l’immeuble Diamant. Puis quelques années après, j’ai pu avoir un espace dans les galeries du super marché Mbolo avant de déménager pour le quartier Glass. Mais, c’est au Centre-ville que je me suis finalement établit et que mon activité a connu une véritable ascension, avec la notoriété que cela a entrainé dans mon domaine. Malheureusement, c’est aussi là que plus tard, je vais tout perdre.
Enoromi Magazine : Pouvez-vous nous en dire plus sur cette période sombre de votre vie ?
Marie Wilma SICKOUT ASSELE
Bien entendu. S’il y a quelques années encore je trouvais honteux de parler de ces moments difficiles de ma vie, aujourd’hui je prends un plaisir à témoigner de mon expérience. Il y a, en effet, plus de huit (8) ans maintenant, j’ai tout perdu dans ma vie. Je dis bien tout. Mon mariage, ma galerie, ma famille, mes amis… Tout. Résultat des courses j’ai fait une dépression qui a durée sept (7) longues années. Je vous passe les détails, mais vous pouvez imaginer le pire quand je vous dis que j’ai frôlé la folie totale. Durant ces sept (7) années, je me suis accrochée à la vie à travers l’art et la force que me donnait le regard de mes enfants au quotidien. Je peux le dire aujourd’hui l’art m’a sauvé la vie.
Bien entendu. S’il y a quelques années encore je trouvais honteux de parler de ces moments difficiles de ma vie, aujourd’hui je prends un plaisir à témoigner de mon expérience. Il y a, en effet, plus de huit (8) ans maintenant, j’ai tout perdu dans ma vie. Je dis bien tout. Mon mariage, ma galerie, ma famille, mes amis… Tout. Résultat des courses j’ai fait une dépression qui a durée sept (7) longues années. Je vous passe les détails, mais vous pouvez imaginer le pire quand je vous dis que j’ai frôlé la folie totale. Durant ces sept (7) années, je me suis accrochée à la vie à travers l’art et la force que me donnait le regard de mes enfants au quotidien. Je peux le dire aujourd’hui l’art m’a sauvé la vie.
Enoromi Magazine : C’est une Marie Wilma plus déterminée que jamais que l’on croise sur ses différents chantiers. Tout cela est – il assez loin maintenant ?
Marie Wilma SICKOUT ASSELE
Je ne veux pas que cela soit comme un souvenir. Toute la base de ma vie nouvelle part de cette période que j’ai réussi à capitaliser à mon profit. J’ai pu guérir de la dépression et j’ai reconstruit ma carrière avec le soutien de mes amis à travers l’Afrique et particulièrement la Côte d’Ivoire. Un pays que je considère aujourd’hui comme ma seconde patrie. Tout est reparti de là-bas. La Côte d’Ivoire m’a donné une seconde naissance et j’ai pu y parfaire mes connaissances dans le domaine de l’art. Quand je suis rentré au Gabon, j’ai décidé de réclamer mes créances à l’État dans le cadre de marché qui m’avaient été commandés sans avoir été payés. Après une longue bataille judiciaire, j’ai obtenu gain de cause. Cela m’a permis de relancer le projet de ma galerie d’art.
Je ne veux pas que cela soit comme un souvenir. Toute la base de ma vie nouvelle part de cette période que j’ai réussi à capitaliser à mon profit. J’ai pu guérir de la dépression et j’ai reconstruit ma carrière avec le soutien de mes amis à travers l’Afrique et particulièrement la Côte d’Ivoire. Un pays que je considère aujourd’hui comme ma seconde patrie. Tout est reparti de là-bas. La Côte d’Ivoire m’a donné une seconde naissance et j’ai pu y parfaire mes connaissances dans le domaine de l’art. Quand je suis rentré au Gabon, j’ai décidé de réclamer mes créances à l’État dans le cadre de marché qui m’avaient été commandés sans avoir été payés. Après une longue bataille judiciaire, j’ai obtenu gain de cause. Cela m’a permis de relancer le projet de ma galerie d’art.
Enoromi Magazine : KAY-ANNE GALERY, n’est – ce pas un projet très ambitieux ?
Marie Wilma SICKOUT ASSELE
Il faut de l’ambition, de l’audace et un peu de folie pour faire de grandes choses. Mais, il faut surtout savoir doser tous ces ingrédients pour ne pas verser dans la démesure. Pour moi KAY-ANNE GALERY se positionne comme une référence en Afrique. La dimension de la galerie, le nombre de créateurs rassemblés, la richesse des pièces d’art, font de cet espace, un lieu qui n’a rien à envier aux plus grandes galeries africaines.
J’ai fait le choix de mettre l’accent sur le grand art (art de luxe), tout en donnant la possibilité aux artisans d’avoir une vitrine. Aujourd’hui, il faut le dire l’art africain a atteint un niveau que l’on n’imaginait pas il y a quelques années. Les créations africaines sont présentes dans les plus hautes sphères à travers le monde. C’est un véritable succès et nous nous devons les mettre en valeur. Ma galerie est un carrefour pour les créateurs africains.
Je travaille avec les plus grands créateurs africains. Nous avons des relations basées sur le respect des valeurs que chacun de nous défend. Mais surtout, lorsqu’on parle du grand art, il n’y a plus de frontières, plus de nationalités, on parle diversité et richesse culturelle. Une véritable mine que nous devons explorer pour permettre à l’Afrique de rayonner encore plus.
La réouverture de KAY-ANNE GALERY s’inscrit dans cette logique et j’espère établir une connexion entre le Gabon et le reste du monde à partir de ma galerie.
Il faut de l’ambition, de l’audace et un peu de folie pour faire de grandes choses. Mais, il faut surtout savoir doser tous ces ingrédients pour ne pas verser dans la démesure. Pour moi KAY-ANNE GALERY se positionne comme une référence en Afrique. La dimension de la galerie, le nombre de créateurs rassemblés, la richesse des pièces d’art, font de cet espace, un lieu qui n’a rien à envier aux plus grandes galeries africaines.
J’ai fait le choix de mettre l’accent sur le grand art (art de luxe), tout en donnant la possibilité aux artisans d’avoir une vitrine. Aujourd’hui, il faut le dire l’art africain a atteint un niveau que l’on n’imaginait pas il y a quelques années. Les créations africaines sont présentes dans les plus hautes sphères à travers le monde. C’est un véritable succès et nous nous devons les mettre en valeur. Ma galerie est un carrefour pour les créateurs africains.
Je travaille avec les plus grands créateurs africains. Nous avons des relations basées sur le respect des valeurs que chacun de nous défend. Mais surtout, lorsqu’on parle du grand art, il n’y a plus de frontières, plus de nationalités, on parle diversité et richesse culturelle. Une véritable mine que nous devons explorer pour permettre à l’Afrique de rayonner encore plus.
La réouverture de KAY-ANNE GALERY s’inscrit dans cette logique et j’espère établir une connexion entre le Gabon et le reste du monde à partir de ma galerie.
Christian BOUA