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RÉGIS MASSIMBA ET SERGE ABESSOLO, Une belle paire à la tête de l’IGIS.
L’institut gabonais de l’image et du son (IGIS), créé en 2010, sur les cendres du Centre national du cinéma (CENACI), vit un moment inédit avec les nominations de Régis MASSIMBA et Constant Serge ABESSOLO aux postes respectifs de président du Conseil d’administration et directeur général.
Les nominations de Régis MASSIMBA et Serge ABESSOLO sonnent pour un grand nombre comme le symbole d’une reconnaissance de l’engagement de ces deux personnalités dans les métiers de la scène. En effet, le président du conseil d’administration et le directeur général de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) ne sont pas des inconnus du public gabonais ou africain. Ils jouissent d’une présence de près d’une trentaine d’années dans l’univers culturel et du showbizz local.
Près de 30 années au service de la scène.
Animateur à succès, c’est en 1993 que Régis MASSIMBA intègre la radio Fréquence 3 suite à une audition pour être journaliste ou animateur. Il se fera très vite remarquer, et il lui sera confié la présentation du journal. Puis, feu Grégory NGBWA MINTSA décela chez lui un bon client pour l’animation. Le Quiz Master Régis entamera ainsi la belle aventure de l’animation radio qui le conduira également à Africa N°1, mais aussi à la télévision sur TéléAfrica, la première chaine privée du continent.
De «La fièvre du samedi soir» à «Ça se passe ici» en passant par «Crazy tempo, «Survoltage», «La sonomania» «La perche», «Le boulevard des arts», «Bat Power show», «Bat Power hit», «Mega hit», «School quiz», c’est plus de deux décennies de présence en continu dans les médias et des milliers d’auditeurs et téléspectateurs impactés. Par ailleurs, l’animation radio lui a ouvert les portes du cinéma et lui a également permis d’entamer une carrière de Maître de cérémonie. L’estrade à partir de laquelle il s’est construit une solide réputation et qui a favorisé son choix pour des prestations pour les grandes manifestations nationales, notamment l’Élection Miss Gabon et internationales comme les Coupes d’Afrique organisées au Gabon.
Si le premier cité a été nommé en avril 2021, la nomination de Serge ABESSOLO intervient dans un contexte particulier à la suite du départ à la retraite d’Henri-Joseph KOUMBA-BIDIDI suivie d’un intérim d’une année (2017-2018), et d’une vacance de poste incompréhensible de deux ans.
En effet, la promotion du comédien, humoriste et producteur Serge ABESSOLO à la direction générale de l’Institut gabonais de l’Image et du son (IGIS) en décembre 2021 a permis le retour à la norme dans cet organisme de l’État. Une nomination qui fait l’unanimité auprès du public au regard de la riche carrière de cet acteur majeur de la culture gabonaise.
Il faut dire que rien ne prédestinait Serge ABESSOLO à la carrière qui est aujourd’hui la sienne. Détenteur d’un Certificat d’aptitude technique en mécanique obtenu en 1992, il devient reporter-photographe grâce à une opportunité qui lui est offerte par Wen NANG NGUEMA en 1993. Au même moment, il officiait en qualité d’animateur radio à la RTG avant de rejoindre tour à tour Radio Soleil, Fréquence 3 et Africa N°1. Cependant, la grande anecdote de sa carrière demeure son avant-première imprévue lors d’un concert de Koffi OLOMIDE et l’orchestre Quartier Latin à Libreville au cours de l’année 1993.
En effet, c’est pour entretenir le public que Serge ABESSOLO, poussé par le promoteur du concert Michel Philippe NZE, va improviser quelques blagues qui ne vont pas laisser les spectateurs indifférents. Puis tout s’emballe : un promoteur rachète le spectacle du chanteur congolais et son groupe, mais ne manque pas de solliciter également le jeune photographe devenu humoriste le temps d’une soirée.
Depuis, le conte de fées se poursuit, et près de trois décennies plus tard, il compte à son actif des dizaines de spectacles à travers le continent africain et au-delà, ainsi que des tournages pour des séries TV ainsi qu’au cinéma. Il est d’ailleurs producteur à travers son entreprise Cap 9 Communication. Serge ABESSOLO est également un maître de cérémonie hors pair. Il a animé de prestigieuses cérémonies au Gabon et à l’étranger, du FESPAM 2001 au FESPACO 2007 en passant par la soirée du Cinquantenaire du Gabon à la présidence de la République gabonais (17 août 2010) et la soirée Miss Gabon des éditions 2012 et 2013. Il a également été chef du protocole à la présidence de la République du Gabon.
On pourrait croire à des destins liés entre Régis MASSIMBA et Serge ABESSOLO en tenant compte de l’année 1993, qui consacre le début de leurs différents parcours professionnels. Ils ont un parcours pratiquement similaire et jouissent d’une belle reconnaissance de la part des professionnels du milieu culturel.
De «La fièvre du samedi soir» à «Ça se passe ici» en passant par «Crazy tempo, «Survoltage», «La sonomania» «La perche», «Le boulevard des arts», «Bat Power show», «Bat Power hit», «Mega hit», «School quiz», c’est plus de deux décennies de présence en continu dans les médias et des milliers d’auditeurs et téléspectateurs impactés. Par ailleurs, l’animation radio lui a ouvert les portes du cinéma et lui a également permis d’entamer une carrière de Maître de cérémonie. L’estrade à partir de laquelle il s’est construit une solide réputation et qui a favorisé son choix pour des prestations pour les grandes manifestations nationales, notamment l’Élection Miss Gabon et internationales comme les Coupes d’Afrique organisées au Gabon.
Si le premier cité a été nommé en avril 2021, la nomination de Serge ABESSOLO intervient dans un contexte particulier à la suite du départ à la retraite d’Henri-Joseph KOUMBA-BIDIDI suivie d’un intérim d’une année (2017-2018), et d’une vacance de poste incompréhensible de deux ans.
En effet, la promotion du comédien, humoriste et producteur Serge ABESSOLO à la direction générale de l’Institut gabonais de l’Image et du son (IGIS) en décembre 2021 a permis le retour à la norme dans cet organisme de l’État. Une nomination qui fait l’unanimité auprès du public au regard de la riche carrière de cet acteur majeur de la culture gabonaise.
Il faut dire que rien ne prédestinait Serge ABESSOLO à la carrière qui est aujourd’hui la sienne. Détenteur d’un Certificat d’aptitude technique en mécanique obtenu en 1992, il devient reporter-photographe grâce à une opportunité qui lui est offerte par Wen NANG NGUEMA en 1993. Au même moment, il officiait en qualité d’animateur radio à la RTG avant de rejoindre tour à tour Radio Soleil, Fréquence 3 et Africa N°1. Cependant, la grande anecdote de sa carrière demeure son avant-première imprévue lors d’un concert de Koffi OLOMIDE et l’orchestre Quartier Latin à Libreville au cours de l’année 1993.
En effet, c’est pour entretenir le public que Serge ABESSOLO, poussé par le promoteur du concert Michel Philippe NZE, va improviser quelques blagues qui ne vont pas laisser les spectateurs indifférents. Puis tout s’emballe : un promoteur rachète le spectacle du chanteur congolais et son groupe, mais ne manque pas de solliciter également le jeune photographe devenu humoriste le temps d’une soirée.
Depuis, le conte de fées se poursuit, et près de trois décennies plus tard, il compte à son actif des dizaines de spectacles à travers le continent africain et au-delà, ainsi que des tournages pour des séries TV ainsi qu’au cinéma. Il est d’ailleurs producteur à travers son entreprise Cap 9 Communication. Serge ABESSOLO est également un maître de cérémonie hors pair. Il a animé de prestigieuses cérémonies au Gabon et à l’étranger, du FESPAM 2001 au FESPACO 2007 en passant par la soirée du Cinquantenaire du Gabon à la présidence de la République gabonais (17 août 2010) et la soirée Miss Gabon des éditions 2012 et 2013. Il a également été chef du protocole à la présidence de la République du Gabon.
On pourrait croire à des destins liés entre Régis MASSIMBA et Serge ABESSOLO en tenant compte de l’année 1993, qui consacre le début de leurs différents parcours professionnels. Ils ont un parcours pratiquement similaire et jouissent d’une belle reconnaissance de la part des professionnels du milieu culturel.
Place au travail
De par leur connaissance de l’environnement cinématographique et audiovisuel gabonais, Serge ABESSOLO et Régis MASSIMBA savent qu’il y a beaucoup à faire. Les attentes sont nombreuses chez les professionnels du cinéma gabonais. Il y a eu ces dernières années un véritable engouement dans le secteur qui peine encore à connaître un véritable essor.
On ne peut néanmoins dire que rien ne se passe dans l’univers du cinéma gabonais malgré le contexte de pandémie, le Gabon était bien présent à l’édition 2021 du FESPACO avec en compétition une belle brochette de réalisations gabonaises, dont « Mami Wata », la série en vogue de Samantha BIFFOT.
Il n’empêche que le nouveau duo à la tête de l’IGIS devra se mettre au boulot. Comme l’a déjà annoncé Serge ABESSOLO dans une interview au site Gabonreview.com : « Maintenant, place au travail. Il y a beaucoup de choses à faire à l’IGIS, que ce soit en production ou en coproduction. Nous ferons avec ce qu’on a, le réseau qu’on a tissé et les relations établies au fil du temps et dans divers pays. »
Ainsi, les deux hommes à la tête de l’IGIS devront mettre à profit leur expérience, mais aussi, et surtout leur relationnel pour permettre une revalorisation du cinéma gabonais dans tous les domaines afin d’offrir de meilleurs aux populations.
On ne peut néanmoins dire que rien ne se passe dans l’univers du cinéma gabonais malgré le contexte de pandémie, le Gabon était bien présent à l’édition 2021 du FESPACO avec en compétition une belle brochette de réalisations gabonaises, dont « Mami Wata », la série en vogue de Samantha BIFFOT.
Il n’empêche que le nouveau duo à la tête de l’IGIS devra se mettre au boulot. Comme l’a déjà annoncé Serge ABESSOLO dans une interview au site Gabonreview.com : « Maintenant, place au travail. Il y a beaucoup de choses à faire à l’IGIS, que ce soit en production ou en coproduction. Nous ferons avec ce qu’on a, le réseau qu’on a tissé et les relations établies au fil du temps et dans divers pays. »
Ainsi, les deux hommes à la tête de l’IGIS devront mettre à profit leur expérience, mais aussi, et surtout leur relationnel pour permettre une revalorisation du cinéma gabonais dans tous les domaines afin d’offrir de meilleurs aux populations.
Haïlée M.D.
