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Vacances et consommation des drogues chez les jeunes

La grande saison sèche marque la période de vacances scolaires. Ce moment de villégiature est très souvent l’occasion toute rêvée pour certains jeunes d’expérimenter des comportements plus à risque. Parmi les tentations, la consommation des substances psychoactives, en d’autres termes les drogues. Pourquoi ? Quels sont les dangers ? Quelles réponses adaptées pour freiner cette consommation ? Moment de sensibilisation pour des vacances saines.
La consommation des drogues en chiffre au Gabon.
« Aujourd’hui, la consommation d’alcool apparaît comme le premier divertissement des jeunes », lit-on dans « L’alcoolisme et jeunesse gabonaise : l’exemple du quartier Plein-Ciel », Mémoire de fin de formation de OBONO ASSEKO (A.), soutenu à l’INSJ de Libreville en 2018. Dans ce travail, l’auteure interroge l’omerta entourant le sujet de l’alcoolisme au sein de la société alors qu’il est responsable de plusieurs maux chez les jeunes. Elle constate qu’« un silence presque total règne à ce sujet dans nos milieux analytiques ». Aussi, elle a pu observer qu’au Gabon « l’alcool est un produit plus consommé et plus valorisé que le tabac ». Or, les conséquences de l’alcoolisme sont aussi bien sociales, économiques, médicales que personnelles.
Cependant, le texte suivant a pour ambition d’attirer l’attention des parents et des jeunes sur les dangers de la consommation des drogues notamment pour cette période des grandes vacances. Une chose est sûre, aucun adolescent n’est à l’abri de la tentation. D’ailleurs, il est dit que les garçons sont un peu plus à risque que les filles : 76% de filles et 84% de garçons de 18 ans déclarent avoir consommé de l’alcool avant l’âge de 16 ans. Pour le tabac, c’est 7,6% des filles et 14,7% de garçons. La préoccupation est d’autant plus grande surtout que notre pays est souvent classé premier, par exemple, en matière de consommation d’alcool sur le continent.
Si même au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19 le Gabon, comme les trois années avant, a continué à tenir la dragée haute en matière de consommation d’alcool sur le continent (9,1 litres d’alcool pur par an et par habitant de plus de 15 ans), il faut croire que la situation est vraiment alarmante. Mieux, pour les drogues illicites, en 2020, le Commandant en chef de la Police Nationale, le Général Serge Hervé NGOMA, annonçait la saisie de « 224 millions de produits stupéfiants ». En 2020 toujours, ce sont 1 219 kg de cannabis qui avaient été saisis contre 156 kg en 2019. La même année, 178 g de cocaïne et 552 g d’héroïne ont été interceptés par les forces de l’ordre.
Le marché de cette activité illicite est principalement ouvert aux jeunes entre 17 et 30 ans. D’autres produits font l’objet de substitution comme le Tramadol, un analgésique opioïde synthétique, ou la codéine.
Cependant, le texte suivant a pour ambition d’attirer l’attention des parents et des jeunes sur les dangers de la consommation des drogues notamment pour cette période des grandes vacances. Une chose est sûre, aucun adolescent n’est à l’abri de la tentation. D’ailleurs, il est dit que les garçons sont un peu plus à risque que les filles : 76% de filles et 84% de garçons de 18 ans déclarent avoir consommé de l’alcool avant l’âge de 16 ans. Pour le tabac, c’est 7,6% des filles et 14,7% de garçons. La préoccupation est d’autant plus grande surtout que notre pays est souvent classé premier, par exemple, en matière de consommation d’alcool sur le continent.
Si même au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19 le Gabon, comme les trois années avant, a continué à tenir la dragée haute en matière de consommation d’alcool sur le continent (9,1 litres d’alcool pur par an et par habitant de plus de 15 ans), il faut croire que la situation est vraiment alarmante. Mieux, pour les drogues illicites, en 2020, le Commandant en chef de la Police Nationale, le Général Serge Hervé NGOMA, annonçait la saisie de « 224 millions de produits stupéfiants ». En 2020 toujours, ce sont 1 219 kg de cannabis qui avaient été saisis contre 156 kg en 2019. La même année, 178 g de cocaïne et 552 g d’héroïne ont été interceptés par les forces de l’ordre.
Le marché de cette activité illicite est principalement ouvert aux jeunes entre 17 et 30 ans. D’autres produits font l’objet de substitution comme le Tramadol, un analgésique opioïde synthétique, ou la codéine.
Quelles sont les causes et les conséquences de la drogue chez les jeunes ?
L’adolescence est une période de vulnérabilité. S’il est difficile de savoir ce qui conduit une personne à expérimenter la consommation des drogues, il est néanmoins possible de par l’expérience de l’observation de trouver des causes dans : appartenir à un groupe, le besoin de satisfaire le souci de reconnaissance et d’appartenance à un groupe ; envie de vivre une expérience nouvelle vous différente ; pour faire face à une situation difficile, la prise de produit est considérée comme la seule solution pour gérer ses émotions, ses souffrances.
Aussi, la consommation des substances psychoactives présente des conséquences à court et long terme. À court terme, les principaux effets sont : les violences en tant que victime ou auteur, les rapports sexuels non consentis et non protégés, les grossesses précoces, les accidents, les blessures… Sur le long terme, la consommation de stupéfiants et d’alcool est responsable des dommages irréversibles sur le développement du cerveau, la survenue de pathologie comme la schizophrénie, la dépression, l’hypertension artérielle et des accidents cardiovasculaires. Selon les spécialistes, il ressort de cela que le tabac, le cannabis et l’alcool accroissent le risque de développement de cancers, de pathologies pulmonaires et cardio-vasculaires.
Aussi, la consommation des substances psychoactives présente des conséquences à court et long terme. À court terme, les principaux effets sont : les violences en tant que victime ou auteur, les rapports sexuels non consentis et non protégés, les grossesses précoces, les accidents, les blessures… Sur le long terme, la consommation de stupéfiants et d’alcool est responsable des dommages irréversibles sur le développement du cerveau, la survenue de pathologie comme la schizophrénie, la dépression, l’hypertension artérielle et des accidents cardiovasculaires. Selon les spécialistes, il ressort de cela que le tabac, le cannabis et l’alcool accroissent le risque de développement de cancers, de pathologies pulmonaires et cardio-vasculaires.
Quelles solutions pour la période des vacances ?
Il est vrai que la période des vacances est souvent accompagnée d’un relâchement de la part des parents. Cependant, pour préserver son enfant du danger il y a un minimum à faire.
Premièrement : il est important de favoriser le dialogue et être attentif. Il est important de savoir comment s’est passée sa journée. Lui rappeler que vous êtes là pour lui et que s’il souhaite se confier, vous êtes à son écoute. Chercher à savoir qui sont ses amis et les inviter pour mieux cerner leur personnalité.
Deuxièmement : il faut essayer de lui trouver des activités pour l’occuper sainement. Certainement pas des activités en rapport avec l’école, mais plus dans le divertissement, des circuits de randonnées, visite au musée, etc.
Troisièmement : le mettre en garde contre toutes formes de drogues, lui dire de se méfier de la première cigarette, du premier verre d’alcool, du premier joint… lui rappeler qu’il n’y a pas de drogue douce et qu’aucune n’est sans danger. Lui indiquer également les risques juridiques pour sa personne et les conséquences sur sa santé.
Premièrement : il est important de favoriser le dialogue et être attentif. Il est important de savoir comment s’est passée sa journée. Lui rappeler que vous êtes là pour lui et que s’il souhaite se confier, vous êtes à son écoute. Chercher à savoir qui sont ses amis et les inviter pour mieux cerner leur personnalité.
Deuxièmement : il faut essayer de lui trouver des activités pour l’occuper sainement. Certainement pas des activités en rapport avec l’école, mais plus dans le divertissement, des circuits de randonnées, visite au musée, etc.
Troisièmement : le mettre en garde contre toutes formes de drogues, lui dire de se méfier de la première cigarette, du premier verre d’alcool, du premier joint… lui rappeler qu’il n’y a pas de drogue douce et qu’aucune n’est sans danger. Lui indiquer également les risques juridiques pour sa personne et les conséquences sur sa santé.
Séif MOSTLEY