YESS MAY, Le « couteau suisse » de l’évènementiel au Gabon.

YESS MAY, Le « couteau suisse » de l’évènementiel au Gabon.
Yess May Event… Très peu d’évènements culturels et artistiques sont organisés au Gabon sans que le nom de ce label n’y soit associé. Management d’artistes, organisation de soirées à thèmes, développement de concepts, entrepreneur ; autant d’étiquettes qu’on peut aisément attribuer à Yess MOUNGUENGUI. Ce jeune « falaman » dynamique et audacieux qui a bousculé les codes de « l’industrie culturelle » au Gabon, pour s’y faire une place et surtout un nom. Nous l’avons rencontré à la terrasse de son nouveau projet, dans la commune d’Akanda.
ENOROMI MAGAZINE : Qui se cache derrière la signature YESS MAY ?
Yess MAY
MOUNGUENGUI Yess Axel de mon vrai nom d’où le pseudo (MAY) et le créateur du label YESS MAY EVENT en 2015, quand je me lance dans l’événementiel. Je suis un père de famille et mes enfants sont ma véritable boussole dans tout ce que j’entreprends.
ENOROMI MAGAZINE : Comment es-tu arrivé dans le monde de l’évènementiel ?
Yess MAY
J’ai été très vite remarqué grâce à mes aptitudes dans la gestion des backstages des concerts par DAFRESHMAN. Il m’a donc très souvent laissé la gestion des artistes lors des évènements organisés par la radio UrbanFm. En 2014, j’intègre Yoka Com’event en qualité d’Event Manager et je fais mes premiers vrais pas dans l’organisation des concerts, notamment avec le concept « Roller’fun and dance » au cours duquel l’artiste DJ ARAFAT a offert une prestation comme seul lui-même en avait le secret.
ENOROMI MAGAZINE : Gérant de boîte de nuit, créateur de concepts, manager d’artistes, aujourd’hui tu fais tes premiers pas dans l’entrepreneuriat, on a un peu l’impression que tu te cherches ou au contraire pour toi c’est un processus normal ?
Yess MAY
Je me suis cherché pendant longtemps, aujourd’hui je pense plus tôt que c’est un processus normal, car dans la vie on a tous un plan A et un plan B. Aujourd’hui, je pense m’être retrouver dans le plan B, celui de me lancer dans l’entrepreneuriat, car cela m’a toujours plu d’innover même lorsque je crée un évènement, il doit toujours avoir une particularité.
ENOROMI MAGAZINE : Yess May a-t-il eu un modèle ou des modèles qui l’ont inspiré ?
Yess MAY
Des modèles oui, dans la musique je dirais Puff Daddy à cause de son professionnalisme. Je dirais même que tout ce qu’il touche devient or (rire). Mais, Magalie Palmira Wora est pour moi une icône dans le management artistique au Gabon.
ENOROMI MAGAZINE : On te connaît aussi une autre casquette depuis peu, celle de responsable communication de compagnie de transport urbain Trans’Akanda. Comment parviens-tu à concilier les deux mondes ?
Yess MAY
Je dirais qu’avec Trans’Akanda, tout est une question d’organisation. C’est beaucoup plus mon côté professionnel. J’ai un fort penchant pour la communication. Et d’ailleurs, pour être un bon manager, il faut savoir communiquer. Je trouve toujours le juste milieu entre ma vie professionnelle et ma passion qui est le management des artistes.
ENOROMI MAGAZINE : Comment le monde de l’événementiel gabonais vit-il la crise la crise actuelle, d’autant que l’on sait qu’avec les mesures de restrictions gouvernementales, aucun évènement n’est possible ?
Yess MAY
La crise est juste tombée au mauvais moment, dans la mesure où plusieurs artistes sortent des bingers (Zyon, Sly’A, African Legend, Creol et j’en passe). À mon sens, si tout allait bien, je pense que le Gabon devait bouger un tout petit peu. Malheureusement, cette situation met les artistes dans des conditions difficiles. Pour beaucoup d’entre eux, les évènements sont leur principale source de revenus. Le silence assourdissant du ministère de la Culture sur leur condition est d’autant plus difficile à comprendre.
ENOROMI MAGAZINE : Tu as fait connaître un certain nombre d’artistes au grand public ? Quelle est aujourd’hui ta relation avec certains d’entre eux, notamment la chanteuse la plus en vue du moment, Sly’a ?
Yess MAY
J’ai une très bonne relation avec la majorité des artistes au Gabon. Pour ceux avec qui j’ai collaboré, je n’hésite jamais à leur venir en aide sur un projet lorsqu’ils me sollicitent. Pour le cas de Sly’A, elle est ma fille et je suis son père.
ENOROMI MAGAZINE : On t’a vu très actif l’année dernière avec AFJ Production, quelle est la suite de l’aventure ?
Yess MAY
Avec AFJ mon contrat est arrivé à terme, mais Messieurs Gassita et Amadou, ça reste la famille.
ENOROMI MAGAZINE : Aujourd’hui, Yess May, c’est un entrepreneur, propriétaire du restaurant Grill, le DPT dans la commune d’Akanda. Était-il évident de lancer un business de cette nature en pleine crise de la Covid-19 ?
Yess MAY
Le DTP est un rêve. Pour l’instant on ne peut pas trop déployer, car il faut respecter les mesures gouvernementales. Du coup, on exploite juste la partie restauration, en espérant que les choses reviennent à la normale très bientôt.
ENOROMI MAGAZINE : Si tu devais retenir certaines expériences de ta carrière en qualité d’Event Manager, quelles sont celles qui t’ont le plus marqué ?
Yess MAY
En Event management, je dirais le « NDJOLE SHOW » qui est un évènement que j’organise depuis 4 ans. Rassembler plus de 1000 personnes dans un village autour d’un évènement, ce n’est pas toujours évident et j’aime surtout la symbiose que les artistes créent entre eux durant ce week-end de folie.
Propos recueillis par
Christian BOUA

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