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Après les déboires des U16 féminin et masculin à l’Afrobasket au Caire et face aux multiples railleries de la part du public, doublé de la disqualification de l’équipe nationale de basketball féminine de l’Afrobasket prévu à Yaoundé au mois de septembre 2021, Marius ASSOUMOU NDONG dit Kemp, ancienne gloire de la balle orange sort du bois. Pour cet ancien international, c’est le moment pour une prise de conscience réelle pour sauver le basketball gabonais.
Je voudrais débuter ce poste en ayant une pensée particulière pour tous ceux qui ont participé de manière directe ou indirecte à ma formation, et au sportif aguerri que je suis aujourd’hui. D’abord, à Monsieur Didier LASCONI, qui guida mes premiers pas au Basketball en 1993 à Oyem. Ensuite, au feu Coach Serge ANGUILET, lui qui me lança en première division, alors que je n’étais que joueur Espoir à Ndella. Puis, au feu Shummer YENOT COME, qui me donna le privilège d’évoluer sous son management à Oyem pendant deux bonnes années. Mes pensées vont également à l’endroit des feus Coachs NGUINGUI (Moumou) et Didier, deux encadreurs rompus à la tâche dans la formation des Jeunes.
Dans un second temps, je voudrais du plus profond de mon âme, rendre un HOMMAGE et manifester un soutien franc et sincère à tous les Jeunes qui ont porté récemment les couleurs du pays pendant la compétition au Caire, en Egypte. Chers Jeunes, je voudrais vous dire tous mes encouragements, car vous êtes tout, sauf RESPONSABLES de ce que nous avons tous vu tout au long de votre tournoi. J’ai moi aussi joué des compétitions étant très jeune, mais je n’ai pas eu la chance de jouer avec des enfants de mon âge quand j’étais adolescent, car mon niveau de jeu très mûr m’a introduit matinalement dans les grandes catégories. Alors, sachez que je comprends votre douleur, car je vous avais dit, QUE ÇA ALLAIT ÊTRE TRÈS DUR, en venant vous rendre visite aux entrainements avant le voyage. Alors tous ceux qui pensent que les Jeunes n’ont rien foutu, vous avez raison. Cependant, retenez que ces enfants n’avaient pas d’armes égales à celles de leurs adversaires sur le champ de bataille, et ce n’est pas de leur faute.
Aussi, je le dis presque tout le temps, que le Basketball Gabonais est mort depuis 2004. Ce serait méchant de pointer du doigt le Bureau Fédéral actuel, car il a hérité d’un enfant agonisant…Qu’il faudra sauver par tous les moyens. Les raisons qui ont fait que notre discipline se « plombe » sont nombreuses, parmi lesquelles :
Dans un second temps, je voudrais du plus profond de mon âme, rendre un HOMMAGE et manifester un soutien franc et sincère à tous les Jeunes qui ont porté récemment les couleurs du pays pendant la compétition au Caire, en Egypte. Chers Jeunes, je voudrais vous dire tous mes encouragements, car vous êtes tout, sauf RESPONSABLES de ce que nous avons tous vu tout au long de votre tournoi. J’ai moi aussi joué des compétitions étant très jeune, mais je n’ai pas eu la chance de jouer avec des enfants de mon âge quand j’étais adolescent, car mon niveau de jeu très mûr m’a introduit matinalement dans les grandes catégories. Alors, sachez que je comprends votre douleur, car je vous avais dit, QUE ÇA ALLAIT ÊTRE TRÈS DUR, en venant vous rendre visite aux entrainements avant le voyage. Alors tous ceux qui pensent que les Jeunes n’ont rien foutu, vous avez raison. Cependant, retenez que ces enfants n’avaient pas d’armes égales à celles de leurs adversaires sur le champ de bataille, et ce n’est pas de leur faute.
Aussi, je le dis presque tout le temps, que le Basketball Gabonais est mort depuis 2004. Ce serait méchant de pointer du doigt le Bureau Fédéral actuel, car il a hérité d’un enfant agonisant…Qu’il faudra sauver par tous les moyens. Les raisons qui ont fait que notre discipline se « plombe » sont nombreuses, parmi lesquelles :
- Mort du Basketball féminin depuis 2004 ;
- Retrait des équipes civiles du championnat national en 2004 ;
- Décès de l’Office Gabonais des Sports Scolaire et Universitaire (OGSSU) en 2004, sous sa forme d’antan. Il faut dire que son format actuel n’est nullement efficace ;
- Départ du pays après le baccalauréat, des derniers joueurs de ma génération en 2004, je peux citer entre autres mon frangin des Anges ABC, Paco BOUSSOUGOU ;
- Il n’y aucun championnat au Gabon depuis près de SEPT ANS, à part se retrouver en fin d’année pour les compétitions fédérales ;
- Le fait que les enfants apprennent les après-midis, plombe de facto la possibilité de les former convenablement ;
- La pandémie sanitaire actuelle n’est pas épargnée. Elle a une énorme part de responsabilité également
Alors, à quoi peut-on s’attendre quand on a quelques personnes tant physiques que morales, qui font de modestes efforts sans appuis ? Pouvait-on espérer que le Gabon batte le Mali, qui a CINQUANTE DEUX CENTRES DE FORMATION ? Sachant qu’ils forment des enfants très tôt, notamment avant leur septième année. Pouvions-nous demander l’impossible à nos Jeunes de venir à bout en féminin de l’Egypte dont les moins de 19 ans étaient au championnat du monde ? Je dis bien CHAMPIONNAT DU MONDE DES MOINS DE 19 ANS / FILLES, SVP !
La situation actuelle de notre Basketball est honteuse, pour ceux qui n’ont jamais joué en équipe nationale, et ceux qui n’ont jamais joué pro ça peut leur paraitre normal que les choses se passent ainsi. Mais pour les Fabrice NOLLET, Jason FANGA, Stéphane LASME, Géraldine ROBERT, et modestement moi-même, je vous promets que nous avons le cœur FENDU EN MILLE de constater impuissamment (malgré nos modestes contributions) la descente aux enfers de notre discipline. Notre pays ne joue plus les éliminatoires de l’Afrobasket. Nous n’existons désormais que quand la FIBA veut repêcher une équipe et aller faire le nombre. Ce fut le cas avec les Seniors il y a quelques années à Malabo, tout simplement R I D I CU L E.
Quand nous jouions, les pays tels que la Guinée - Equatoriale, le Tchad, l’Ouganda, la RCA, les deux Congo, même le Cameroun, n’existaient pas (sans vouloir leur manquer de respect). Car, nous étions logés dans des poules avec des géants tels que l’Angola. Aujourd’hui, tous mes amis que j’ai connus à travers le monde se moquent de moi. Ils se demandent si j’ai appris le Basketball dans le même pays que nos enfants au Caire il y a quelques semaines. En personne orgueilleuse (de personnalité et non de vanité) que je suis, j’ai HONTE !
Par ailleurs, j’ai appris que la tutelle (Ministère des Sports) avait décidé que les filles en Senior, qui devaient aller au Cameroun, n’iront plus. Une décision sage, courageuse et justifiée parce que les raisons avancées sont légitimes. Néanmoins, c’est bien d’annuler mais QUE PRÉVOIT NOTRE TUTELLE pour permettre un meilleur épanouissement local de notre discipline ? Les compétitions internationales pullulent chaque année dans différentes catégories, notre tutelle va-t-elle annuler notre participation tout le temps, et ne poser aucune action concrète pour relancer le Basketball ? Aucun Gabonais aimant son pays, ou tout simplement aimant le Basketball, ne peut rester indifférent à ce qui s’est passé au Caire. Je n’avais jamais vu de tels scores de toute ma vie. Mais, tout arrive pour une raison. J’ose espérer que ce résultat servira de déclic pour que nous prenions tous RÉELLEMENT conscience qu’il faut sauver notre activité.
Ne pouvant donner mon avis sans pistes de solutions, ma modeste contribution, si ça peut aider, est la suivante :
La situation actuelle de notre Basketball est honteuse, pour ceux qui n’ont jamais joué en équipe nationale, et ceux qui n’ont jamais joué pro ça peut leur paraitre normal que les choses se passent ainsi. Mais pour les Fabrice NOLLET, Jason FANGA, Stéphane LASME, Géraldine ROBERT, et modestement moi-même, je vous promets que nous avons le cœur FENDU EN MILLE de constater impuissamment (malgré nos modestes contributions) la descente aux enfers de notre discipline. Notre pays ne joue plus les éliminatoires de l’Afrobasket. Nous n’existons désormais que quand la FIBA veut repêcher une équipe et aller faire le nombre. Ce fut le cas avec les Seniors il y a quelques années à Malabo, tout simplement R I D I CU L E.
Quand nous jouions, les pays tels que la Guinée - Equatoriale, le Tchad, l’Ouganda, la RCA, les deux Congo, même le Cameroun, n’existaient pas (sans vouloir leur manquer de respect). Car, nous étions logés dans des poules avec des géants tels que l’Angola. Aujourd’hui, tous mes amis que j’ai connus à travers le monde se moquent de moi. Ils se demandent si j’ai appris le Basketball dans le même pays que nos enfants au Caire il y a quelques semaines. En personne orgueilleuse (de personnalité et non de vanité) que je suis, j’ai HONTE !
Par ailleurs, j’ai appris que la tutelle (Ministère des Sports) avait décidé que les filles en Senior, qui devaient aller au Cameroun, n’iront plus. Une décision sage, courageuse et justifiée parce que les raisons avancées sont légitimes. Néanmoins, c’est bien d’annuler mais QUE PRÉVOIT NOTRE TUTELLE pour permettre un meilleur épanouissement local de notre discipline ? Les compétitions internationales pullulent chaque année dans différentes catégories, notre tutelle va-t-elle annuler notre participation tout le temps, et ne poser aucune action concrète pour relancer le Basketball ? Aucun Gabonais aimant son pays, ou tout simplement aimant le Basketball, ne peut rester indifférent à ce qui s’est passé au Caire. Je n’avais jamais vu de tels scores de toute ma vie. Mais, tout arrive pour une raison. J’ose espérer que ce résultat servira de déclic pour que nous prenions tous RÉELLEMENT conscience qu’il faut sauver notre activité.
Ne pouvant donner mon avis sans pistes de solutions, ma modeste contribution, si ça peut aider, est la suivante :
- Il faut que le Bureau Fédéral ait une attitude beaucoup plus inclusive. Qu’il donne instruction au Directeur Technique National de s’assoir avec tous les techniciens présents ou de passage au pays. Tout le monde est UTILE en temps de crise (formation des formateurs, formation et recyclage des arbitres, et proposition de projets de sortie de crise) ;
- Il faut relancer les différents championnats. Je sais qu’il y a le Covid -19 qui est toujours présent, mais des mécanismes peuvent et doivent être trouvés parce que l’heure est grave ;
- Il faut que les subventions à donner aux Ligues provinciales soient effectives, à fin de leur permettre une certaine autonomie et une meilleure organisation. Mais aussi, les faire suivre par les Directions Provinciales des Sports, pour contrôle ;
- Il faut que la tutelle soutienne (en matériel et sur le plan technique) les associations qui font dans la formation et les faire travailler ensemble ;
- Il faut que la tutelle crée des pôles d’excellence de formation dans au moins trois provinces du pays : Estuaire, Ogooué Maritime et Woleu Ntem. Les recrutements se feraient au sortir de petits tournois de détection des enfants de moins de 12 ans (en priorisant les grandes tailles) ;
- Il faut que l’OGSSU revienne sous sa forme d’antan. Car, tout peut commencer dans la cour d’une école et terminer en NBA ;
- Il faut que le Ministre des Sports travaille avec son collègue de l’Education Nationale sur comment capitaliser les après – midi pour la pratique des activités sportives par les élèves, nos enfants. Il faut dire que leur absence sur les aires de jeu fausse les efforts de ceux qui comme moi, s’investissent à fonds propre sans SOUTIEN pour leur développement;
- Il faut que les collectivités locales s’intéressent un peu à l’épanouissement de la Jeunesse. Là encore, avec l’implication de la tutelle, c’est possible ;
- Il faut que la tutelle soutienne le Bureau fédéral dans la recherche à travers le monde, des Gabonaises et Gabonais prêts à aider le sport national. Des joueurs et entraineurs éparpillés à travers le globe, il y en a…Ils ne demandent qu’à être contactés et servir leur pays. Nous avons mille et un bi – nationaux au Foot et au Hand, pourquoi pas au Basketball ?
- Les aires de jeu, il y en a certes mais il en faut encore plus dans les quartiers populaires. Il y a beaucoup d’enfants dans ces zones, parfois en difficulté sociale. Le sport étant un moyen de réussir dans la vie, on aura vite fait sortir de nulle part des champions, comme ce fut mon cas ;
- Il faut apprendre la valeur des symboles de la République aux enfants. Le sentiment qu’on a de nos armoiries peut consolider l’esprit patriotique, donc mieux défendre la Nation via le sport.
On ne RÉINVENTE pas la roue, quand ce n’est plus bon on repart aux sources, aux fondamentaux… C’est ainsi de manière générale dans la vie, au sport c’est la base. IL FAUT QU’ON FORME LES JEUNES. Il faut prioriser la formation. Si, des Centres de Formation en bonne et due forme ne peuvent pas être créés (car je pense qu’il n’y en n’a pas de bien structuré, en dehors de quelques associations qui forment), il est impératif que la tutelle accompagne ces associations, et mette des moyens de contrôle et de suivi pour s’assurer, via ses conseillers techniques, que les choses vont dans le bon sens. Nous devons désormais avoir une vision ÉLITISTE et mettre un accent particulier sur des Jeunes talentueux. Je sais qu’il y en a beaucoup dans ce pays.
Enfin, je suis Marius ASSOUMOU NDONG, patriote et sportif dans l’âme, prêt à m’entourer de mes paires et monter un projet allant dans le sens des écrits ci – dessus, et le défendre devant qui que ce soit. Chacun de nous a une part de responsabilité dans ce qui est arrivé à nos Jeunes au Caire, qui n’est que la suite de ce que notre sport subit depuis 2004, alors la voix de chacun de nous devrait également compter pour la recherche des pistes de solutions.
Enfin, je suis Marius ASSOUMOU NDONG, patriote et sportif dans l’âme, prêt à m’entourer de mes paires et monter un projet allant dans le sens des écrits ci – dessus, et le défendre devant qui que ce soit. Chacun de nous a une part de responsabilité dans ce qui est arrivé à nos Jeunes au Caire, qui n’est que la suite de ce que notre sport subit depuis 2004, alors la voix de chacun de nous devrait également compter pour la recherche des pistes de solutions.
Marius Kemp ASSOUMOU NDONG
Ancien international
Président de l’Association Relais
Président de l’Association Relais