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Le Gabon, notre pays, vient de terminer la commémoration des festivités marquant les 60 ans de son accession à l’indépendance. Dans la vie d’un homme, 60 ans, en général, c’est le temps de la retraite.
La retraite, c’est le temps des interrogations, le temps des évaluations, le temps du bilan, le temps des leçons. En somme c’est le temps des regrets pour les uns et, pour les autres, c’est le temps de la contemplation et de la jouissance. En clair, c’est le temps de la Vérité pour tout le monde !
Dans la vie d’une Nation, pour certains, 60 ans peut paraître jeune, le plus souvent pour justifier échecs ou ratés, mais pour les autres, 60 ans, c’est le temps qu’il faut !
La retraite, c’est le temps des interrogations, le temps des évaluations, le temps du bilan, le temps des leçons. En somme c’est le temps des regrets pour les uns et, pour les autres, c’est le temps de la contemplation et de la jouissance. En clair, c’est le temps de la Vérité pour tout le monde !
Dans la vie d’une Nation, pour certains, 60 ans peut paraître jeune, le plus souvent pour justifier échecs ou ratés, mais pour les autres, 60 ans, c’est le temps qu’il faut !
Le temps qu’il faut pour développer un pays. C’est le temps qu’il faut pour doter un pays d’infrastructures essentielles. C’est le temps qu’il faut pour doter un pays des institutions fortes et justes. C’est le temps qu’il faut pour sortir son peuple de la précarité. C’est le temps qu’il faut pour forger une conscience nationale forte au sein de la population. En conclusion, d’une manière ou d’une autre, 60 ans c’est le temps de la Vérité pour un Pays !
60 ans, c’est le moment, le temps, pour chaque Gabonaise et chaque Gabonais de s’imposer une réflexion, une introspection, une médiation en un mot : de faire le bilan ! C’est le temps pour chacun de nous de se concentrer et d’effectuer cet exercice... Ce bilan ne doit pas être un simple procès pour ceux qui ont géré le pays ou pour ceux qui le gèrent en ce moment. Ce bilan doit aussi prendre en compte l’implication de chacun de nous dans notre propre construction en tant qu’être humain, dans la construction de notre famille, dans la construction du pays.
Ce bilan doit nous amener à sortir de la léthargie et des postures défaitistes et fatalistes. Ce bilan doit nous amener à mettre un terme à la victimisation, à l’auto-exclusion, à l’accusation stérile « l’enfer c’est les autres», à la fiction du « tout État » et de « l’État providence ».
Ce bilan doit nous amener à fixer pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre pays : un nouveau cap, de nouvelles résolutions et un nouvel état d’esprit. Personne ne viendra nourrir nos enfants, les élever ou encore développer le Gabon à notre place ! C’est le temps pour chaque Gabonais de prendre ses responsabilités pour lui-même, pour sa famille et pour le pays !
60 ans, c’est aussi le temps, pour les dirigeants, les acteurs politiques, la Société Civile, tous les leaders d’opinion et les acteurs au développement de s’arrêter, de mettre de côté leurs intérêts et leurs égos, de s’asseoir ensemble autour d’une table pour parler du Gabon.
Oui c’est le temps de regarder ensemble notre parcours commun. Le temps d’évaluer, sans état d’âme, les différentes politiques publiques menées et leurs résultats. Le temps d’analyser, de comprendre et d’assumer nos échecs et nos réussites dans les différents secteurs d’activités : éducation, santé, infrastructures, sport, culture, économie, diplomatie, sécurité sociale...
Oui, c’est le temps d’évaluer notre système politique et se poser les bonnes questions. Le temps de se poser les questions, sans tabou, sur la capacité de notre système politique à pérenniser la stabilité, à garantir la paix, à assurer une justice pour tous, à permettre les alternances politiques au sommet de l’État sans heurt ni violence, à assurer l’égalité de chance, à assurer une gouvernance efficiente de nos ressources, à assurer un développement équilibré du pays, à préserver nos us et coutumes, à renforcer notre vivre-ensemble, à renforcer l’État de Droit.
En conclusion : 60 ans, c’est le temps pour toutes les filles et tous les fils du Gabon de s’asseoir, non pas pour un partage de postes et privilèges, comme certains aiment bien le faire, mais pour faire un bilan sans complaisance, secteur par secteur, de nos 60 ans d’indépendance et définir ensemble, unis dans la concorde et la fraternité, un nouveau cap et de nouveaux horizons pour notre pays.
Soixante (60) ans, c’est le temps de la Vérité, du Bilan, de l’Engagement, des Changements et de la Renaissance !
60 ans, c’est le moment, le temps, pour chaque Gabonaise et chaque Gabonais de s’imposer une réflexion, une introspection, une médiation en un mot : de faire le bilan ! C’est le temps pour chacun de nous de se concentrer et d’effectuer cet exercice... Ce bilan ne doit pas être un simple procès pour ceux qui ont géré le pays ou pour ceux qui le gèrent en ce moment. Ce bilan doit aussi prendre en compte l’implication de chacun de nous dans notre propre construction en tant qu’être humain, dans la construction de notre famille, dans la construction du pays.
Ce bilan doit nous amener à sortir de la léthargie et des postures défaitistes et fatalistes. Ce bilan doit nous amener à mettre un terme à la victimisation, à l’auto-exclusion, à l’accusation stérile « l’enfer c’est les autres», à la fiction du « tout État » et de « l’État providence ».
Ce bilan doit nous amener à fixer pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre pays : un nouveau cap, de nouvelles résolutions et un nouvel état d’esprit. Personne ne viendra nourrir nos enfants, les élever ou encore développer le Gabon à notre place ! C’est le temps pour chaque Gabonais de prendre ses responsabilités pour lui-même, pour sa famille et pour le pays !
60 ans, c’est aussi le temps, pour les dirigeants, les acteurs politiques, la Société Civile, tous les leaders d’opinion et les acteurs au développement de s’arrêter, de mettre de côté leurs intérêts et leurs égos, de s’asseoir ensemble autour d’une table pour parler du Gabon.
Oui c’est le temps de regarder ensemble notre parcours commun. Le temps d’évaluer, sans état d’âme, les différentes politiques publiques menées et leurs résultats. Le temps d’analyser, de comprendre et d’assumer nos échecs et nos réussites dans les différents secteurs d’activités : éducation, santé, infrastructures, sport, culture, économie, diplomatie, sécurité sociale...
Oui, c’est le temps d’évaluer notre système politique et se poser les bonnes questions. Le temps de se poser les questions, sans tabou, sur la capacité de notre système politique à pérenniser la stabilité, à garantir la paix, à assurer une justice pour tous, à permettre les alternances politiques au sommet de l’État sans heurt ni violence, à assurer l’égalité de chance, à assurer une gouvernance efficiente de nos ressources, à assurer un développement équilibré du pays, à préserver nos us et coutumes, à renforcer notre vivre-ensemble, à renforcer l’État de Droit.
En conclusion : 60 ans, c’est le temps pour toutes les filles et tous les fils du Gabon de s’asseoir, non pas pour un partage de postes et privilèges, comme certains aiment bien le faire, mais pour faire un bilan sans complaisance, secteur par secteur, de nos 60 ans d’indépendance et définir ensemble, unis dans la concorde et la fraternité, un nouveau cap et de nouveaux horizons pour notre pays.
Soixante (60) ans, c’est le temps de la Vérité, du Bilan, de l’Engagement, des Changements et de la Renaissance !
Dieudonne Minlama Mintogo
Ancien candidat à la présidentielle de 2016,
Président de « Ensemble Pour la République ».
Ancien candidat à la présidentielle de 2016,
Président de « Ensemble Pour la République ».