Sécurité de l’eau : Le Gabon 3e sur 54 pays en Afrique

Sécurité de l’eau : Le Gabon 3e sur 54 pays en Afrique
L’Institut universitaire des Nations Unies pour l’eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH) dans son rapport intitulé « Water security in Africa », classe le Gabon à la troisième place des pays africains où l’approvisionnement en eau est le mieux sécurisé. Le Gabon occupe cette place derrière le Botswana et l’Égypte avec un score de 68/100. Un résultat à mettre à l’actif du gouvernement pour les efforts consentis dans l’amélioration de l’approvisionnement en eau ces dernières années.
Selon le classement du rapport « Water Security in Africa » produit par l’Institut universitaire des Nations unies pour l’eau, l’environnement et la santé (UNU-INWEH), fait sur la sécurité de l’eau dans 54 pays d’Afrique, le Gabon occupe la troisième place. Un résultat qui vient matérialiser les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer l’approvisionnement en eau dans tout le pays. Avec un score de 68/100, le Gabon arrive derrière le Botswana et l’Égypte qui sont tous deux considérés comme leader pour la ressource en eau.

D’après ce rapport, le classement s’est fait sur la basse de dix critères de la sécurité nationale de l’eau. Il s’agit notamment de l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement, hygiène et santé, la disponibilité de l’eau, l’efficacité de l’utilisation de l’eau, infrastructures hydrauliques, la qualité de l’eau, la gouvernance de l’eau, risques de catastrophes liées à l’eau et physiographie. Selon cette évaluation, le Gabon ne traite que 36% de ses eaux usées. Mais on note également qu’aucun pays sur le continent n’est parvenu à traiter plus de 75% de ses eaux usées produites.

Des résultats encourageants pour le Gabon

Avec l’ambition de fournir l’eau potable à toute la population gabonaise, le Gabon occupe une place de choix dans ce classement. Le pays enregistre les scores de 8/10 pour l’eau potable, 8/10 pour l’assainissement ; 9/10 en Hygiène et Santé ; pour la disponibilité de l’eau 10/10 ; pour son efficacité de l’utilisation de l’eau 10/10 ; 4/10 pour les infrastructures hydrauliques ; pour la qualité de l’eau 6/10 ; pour la gouvernance de l’eau 8/10 ; pour le risque de catastrophe hydrique 6/10 et enfin 10/10 pour la Physiographie. Le pays compte encore faire mieux avec l’aide de ses partenaires au développement.

Ce classement de l’Institut universitaire des Nations Unies pour l’eau, l’environnement et la santé donne l’Égypte, le Botswana, le Gabon, l’Ile Maurice et la Tunisie comme les cinq premiers pays d’Afrique les mieux sécurisés en eau.

Cependant, la Somalie, le Tchad et le Niger sont considérés comme ceux avec la plus grande insécurité pour la ressource en eau. L’eau est une nécessité pour la vie, elle est indispensable pour la consommation domestique et est également essentielle pour beaucoup de secteurs économiques.

Vers la réhabilitation du réseau de distribution d’eau

Le rapport de l’UNU-INWEH pointe le manque d’infrastructures et de gouvernances, les inégalités sur les questions de l’eau reflètent des situations économiques et géographiques variées. En mars 2021, le Premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a lancé un vaste programme de réhabilitation du réseau de distribution d’eau dans le Grand Libreville. Ces travaux du volet eau potable du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement du Grand Libreville (Piaepal) permettront à 300 000 habitants des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum d’accéder de manière sécurisée à l’eau potable.

Selon le gouvernement, « la qualité du service public d’eau potable de Libreville et ses environs a connu une forte dégradation ces vingt dernières années à cause d’une absence notoire d’investissements du concessionnaire Veolia, ayant conduit à la vétusté d’une grande partie du réseau de distribution d’eau potable ». Tout comme en raison de la forte extension du Grand Libreville, qui accueille désormais plus de la moitié de la population du pays, il était urgent d’apporter une solution durable aux besoins des populations en eau potabl

Le gouvernement va lancer une étude sur l’eau

Dans le cadre du Piaepal, l’État gabonais et la Banque africaine de développement vont lancer une étude pour connaître les raisons du manque d’eau dans les communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum. Les services attendus comprennent : l’analyse sociodémographique du manque d’eau potable dans les ménages et les unités de production du Grand Libreville ; l’identification des éléments déterminants à la situation du manque d’eau, c’est-à-dire les effets induits ainsi que les pratiques mises en place pour pallier le déficit en eau ; le diagnostic global portant sur les quatre communes du Grand Libreville.

Selon la BAD, Libreville a besoin de 300 000 m³ d’eau par jour pour satisfaire la demande de ses habitants et de ceux de ses environs. Mais, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) produit seulement 230 000 m³ d’eau par jour, soit un déficit journalier de 70 000 m³ d’eau. D’après le gouvernement, la pénurie d’eau sera bientôt un lointain souvenir avec la construction des ouvrages et le renouvellement du réseau. L’État a prévu, avec le soutien de ses partenaires, d’investir plus de 300 milliards de FCFA d’ici 2023 afin d’améliorer l’accès des populations à l’eau potable et à l’électricité, sur l’ensemble du territoire national
Brice GOTOA

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