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One Forest Summit : deux jours de travail et plusieurs enjeux

Ce mercredi 1er février se sont ouverts, à Libreville, les travaux du One Forest Summit qui dureront deux jours, avec comme point d'orgue le segment de haut niveau prévu jeudi en après-midi à la présidence de la République. La session introductive a été co-présidée par le ministre gabonais des Eaux et Forêts Pr Lee WHITE et la secrétaire d'État française Chrysoula ZACHAROPOULOU.
Les travaux du One Forest Summit ont officiellement démarré ce mercredi dans la capitale gabonaise. Au menu de ces 48 heures d'échanges, le traitement de plusieurs questions en lien avec la protection des forêts et ses avantages. Pour y parvenir, les deux pays co-organisateurs, le Gabon et la France, ont choisi de les répartir en trois principaux piliers : «Débloquer des sources de financement innovants», «Promouvoir les chaînes de valeur durables», «Promouvoir la coopération scientifique sur les forêts tropicales».
Si les travaux en atelier se poursuivent demain dans la matinée et en journée, le segment de haut niveau est quant à lui prévu pour l'après-midi avec les chefs d'État et de gouvernement à la présidence de la République, renseigne le programme. Pour cette première journée, il s'est agi, de prime abord, de la session introductive co-présidée par Chrysoula Zacharopoulou et Pr Lee White. Pour planter le décor, les deux personnalités ont tenu à rappeler les enjeux de cette rencontre.
Si les travaux en atelier se poursuivent demain dans la matinée et en journée, le segment de haut niveau est quant à lui prévu pour l'après-midi avec les chefs d'État et de gouvernement à la présidence de la République, renseigne le programme. Pour cette première journée, il s'est agi, de prime abord, de la session introductive co-présidée par Chrysoula Zacharopoulou et Pr Lee White. Pour planter le décor, les deux personnalités ont tenu à rappeler les enjeux de cette rencontre.
Il y a urgence !
Prenant la parole en premier, la secrétaire d’État française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux a déclaré : « Il ne s’agit pas, ici, de courir après de nouveaux accords ou de nouvelles déclarations d’intentions. Nous sommes réunis ici pour un sommet d’actions et de solutions. Nous voulons mettre en œuvre nos engagements. Je pense notamment à l’accord historique adopté en décembre à Montréal pour mettre fin à la perte de la biodiversité et la restaurer. Cet accord contient des cibles fortes ambitieuses, comme la protection de 30% des terres et des océans, la restauration des écosystèmes dégradés, ou encore des engagements financiers très importants. Et je le répète, ces engagements ne suffisent pas. Il faut désormais les mettre en œuvre ! Il y a en effet urgence. Urgence à protéger notre climat. Urgence à protéger notre nature et sa biodiversité. Et urgence à promouvoir un développement durable, au bénéfice de toutes les populations. »
Appelant les participants à « agir maintenant » pour le bien de la planète et celui de ses habitants, le Pr Lee WHITE a pour sa part tenu à tirer la sonnette d'alarme sur les dangers liés aux changements climatiques. « Les forêts dans lesquelles on se trouve au Gabon représentent un stock d’environ 10 ans d’émission mondiale de CO2. Si nous perdons ces forêts, nous perdons tout simplement la lutte contre le changement climatique. On condamnerait alors nos enfants et nos petits enfants à vivre dans un monde à trois-quatre voire cinq degrés supplémentaires. Quatre degrés de plus sur la planète, peuvent devenir dix degrés de plus dans certains endroits en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie… Dans un monde où l’on constate déjà des catastrophes climatiques », a déclaré le ministre gabonais des Eaux et Forêts, rappelant que « dans la corne de l’Afrique, déjà 22 millions de personnes sont menacées de mort à cause de la sécheresse qui s’intensifie à cause du dérèglement climatique ».
Appelant les participants à « agir maintenant » pour le bien de la planète et celui de ses habitants, le Pr Lee WHITE a pour sa part tenu à tirer la sonnette d'alarme sur les dangers liés aux changements climatiques. « Les forêts dans lesquelles on se trouve au Gabon représentent un stock d’environ 10 ans d’émission mondiale de CO2. Si nous perdons ces forêts, nous perdons tout simplement la lutte contre le changement climatique. On condamnerait alors nos enfants et nos petits enfants à vivre dans un monde à trois-quatre voire cinq degrés supplémentaires. Quatre degrés de plus sur la planète, peuvent devenir dix degrés de plus dans certains endroits en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie… Dans un monde où l’on constate déjà des catastrophes climatiques », a déclaré le ministre gabonais des Eaux et Forêts, rappelant que « dans la corne de l’Afrique, déjà 22 millions de personnes sont menacées de mort à cause de la sécheresse qui s’intensifie à cause du dérèglement climatique ».
Griffin Ondo