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MASQUES & CERTIFICATION. L’Aganor renforce la protection des populations

Au Gabon, la décision gouvernementale rendant le port du masque obligatoire a inspiré plus d’un artisan. Entre Covid-business et nécessité de fournir la plus grande partie de la population en bavettes, pour répondre à la pénurie dans les pharmacies, il a néanmoins fallu sécuriser les consommateurs et réguler le marché. Pour ce faire, l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a élaboré dès le mois d’avril une norme relative à la fabrication locale des masques de protection contre le coronavirus. Les produits de plusieurs artisans ont été certifiés et d’autres attendent encore de l’être.
Au Gabon, pour participer à la lutte contre la propagation du Covid-19, plusieurs artisans ont mis la main à la patte en proposant sur le marché local des bavettes artisanales essentiellement faites à base de tissu réutilisable. Vendues à 300, 500 voire 1000 francs CFA l’unité, elles permettent aux populations de respecter l’une des mesures barrières gouvernementales obligatoires dans cette lutte : le port du masque dans les espaces et lieux publics.
Cependant, pour garantir la bonne qualité de ces produits, l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a envisagé dès les 7 et 8 avril à Libreville, la certification internationale de masque Covid-19 à produire localement.
De ces travaux, a été élaborée une norme sur la fabrication locale des masques dite certification NGA 2000, version 2020. D’accès gratuit, plusieurs fabricants ont vu leurs productions certifiées à l’issue des tests d’échantillons en laboratoire, à la Direction générale du Commerce et de la Concurrence (DGCC). En clair, avec cette certification, les masques sont confectionnés sur la base du référentiel AFNOR mis à la disposition des artisans candidats à la certification. Validés par près de 150 experts, ils apportent une protection supplémentaire aux personnes saines, en plus du respect des gestes barrières.
S’il est vrai que ces masques ne répondent pas au même niveau d’exigence que les masques chirurgicaux et FFP2 censés être en priorité utilisés par les personnels de santé et les populations exposées, l’Aganor voit en ces masques artisanaux un gage de sécurité pour les consommateurs.
Dans le pays, la courbe des contaminations au Covid-19 évolue à la baisse, mais la crise sanitaire perdurant, l’organisme national de normalisation, d’évaluation de la conformité et de métrologie invite les fabricants à s’approprier ces normes afin de réunir les conditions pour la fabrication des masques de bonne qualité. L’expertise du Conseil national de l’ordre des médecins du Gabon (CNOM) a d’ailleurs été sollicitée pour la certification de ces masques artisanaux que le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (COPIL) a validés.
Cependant, pour garantir la bonne qualité de ces produits, l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a envisagé dès les 7 et 8 avril à Libreville, la certification internationale de masque Covid-19 à produire localement.
De ces travaux, a été élaborée une norme sur la fabrication locale des masques dite certification NGA 2000, version 2020. D’accès gratuit, plusieurs fabricants ont vu leurs productions certifiées à l’issue des tests d’échantillons en laboratoire, à la Direction générale du Commerce et de la Concurrence (DGCC). En clair, avec cette certification, les masques sont confectionnés sur la base du référentiel AFNOR mis à la disposition des artisans candidats à la certification. Validés par près de 150 experts, ils apportent une protection supplémentaire aux personnes saines, en plus du respect des gestes barrières.
S’il est vrai que ces masques ne répondent pas au même niveau d’exigence que les masques chirurgicaux et FFP2 censés être en priorité utilisés par les personnels de santé et les populations exposées, l’Aganor voit en ces masques artisanaux un gage de sécurité pour les consommateurs.
Dans le pays, la courbe des contaminations au Covid-19 évolue à la baisse, mais la crise sanitaire perdurant, l’organisme national de normalisation, d’évaluation de la conformité et de métrologie invite les fabricants à s’approprier ces normes afin de réunir les conditions pour la fabrication des masques de bonne qualité. L’expertise du Conseil national de l’ordre des médecins du Gabon (CNOM) a d’ailleurs été sollicitée pour la certification de ces masques artisanaux que le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (COPIL) a validés.
AIMK